Le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU (UNHRC) a adopté une résolution, approuvant le rapport Goldstone sur la guerre de Gaza, en dépit des efforts des leaders Israéliens de bloquer le mouvement.

Vendredi, 25 Etats membres du conseil ont voté pour la résolution, six ont voté contre et 11 se sont abstenus. « Le projet de résolution… est donc adopté, » a déclaré le Président de l’UNHRC, Alex Van Meeuwen, à Genève.

La rapide approbation est venue alors que le Premier Ministre Israélien, Benjamin Netanyahu, appelait l’organisme international du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme, à abandonner son soutien au rapport, ce qui accentue les atrocités d’Israël pendant son offensive massive sur la bande de Gaza.

La resoluteion pousse l’approbation des recommandations mentionnées dans le rapport Goldstone sur Gaza, et « invite toutes les parties intéressées, y compris les organismes des Nations Unies, à assurer leur exécution. »

Le rapport de 575 pages, rédigé par le procureur Sud-Africain, Richard Goldstone, spécialiste en crimes de guerre, et trois autres experts internationaux, accuse l’armée Israélienne du massacre délibéré des civils Palestiniens parmi d’autres exemple de crimes de guerre.

Le rapport recommande de référer ses conclusions au procureur du Tribunal Pénal International à la Haye, si les 2 partis Israéliens et Palestiniens n’effectuent pas d’enquêtes crédible dans les six prochains mois.

Tel Aviv s’inquiète que la résolution ouvre la porte à des procès pour crime de guerre, au sein des cours internationales, contre les politiciens et hauts fonctionnaires de l’armée impliqués dans l’assaut qui a duré des semaines contre le territoire Palestinien assiégé.

Les hauts fonctionnaires qui seraient dans le collimateur juridique pourraient inclure l’ancien Premier Ministre, Ehud Olmert, l’ancien Ministre des Affaires Etrangères, Tzipi Livni, mais aussi l’actuel Ministre de la Défense, Ehud Barak.

Bien plus que 1.400 Palestiniens ont été tués pendant l’attaque Israélienne de trois semaines, par les terres, les airs et les mers, sur la bande côtière appauvrie, qui demeure sous un siège Israélien paralysant, en place depuis Juin 2007.