Trois « personnes morales » : le RN, le microparti Jeanne, la société de communication Riwal, et sept proches de Marine Le Pen étaient jugés en appel pour escroquerie aux dépens de l’Etat, abus de biens sociaux, abus de confiance, recel et blanchiment.
La cour d’appel de Paris a condamné mercredi 15 mars le Rassemblement national (RN) à une amende de 250 000 euros dans l’affaire des kits de campagne de l’ex-Front national, le matériel électoral clé en main utilisé par les candidats de l’ex-Front national (devenu Rassemblement national) lors des législatives de 2012.
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Trois « personnes morales » : le RN, le microparti Jeanne, la société de communication Riwal, et sept proches de Marine Le Pen étaient jugés en appel pour escroquerie aux dépens de l’Etat, abus de biens sociaux, abus de confiance, recel et blanchiment.
Des prestations surévaluées destinées à tromper l’Etat
Au cœur du dossier, des « kits de campagne » composés de tracts, d’affiches « personnalisées », d’un site Internet et même de prestations pour présenter des comptes en règle à l’institution chargée de vérifier le financement des partis politiques (CNCCFP). Ces « kits » étaient vendus 16 650 euros aux candidats de l’ex-FN par l’association Jeanne, le microparti de Marine Le Pen, et fournis par la société de communication Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon, un ancien président du GUD (Groupe union défense, organisation étudiante d’extrême droite).