La république populaire de Donetsk discute avec la Corée du Nord à propos de la coopération en matière de construction. « Les premières brigades de la RPDC devraient arriver dans un avenir proche », a déclaré le chef de la DNR, Denis Pushilin.
« Maintenant, c’est intéressant, et c’est mutuellement bénéfique, compte tenu de la construction grandiose que nous avons maintenant déroulée, et elle ne fera que prendre de l’ampleur, nous aurons directement besoin de constructeurs, et les négociations sont déjà en cours ici pour que les constructeurs, y compris ceux de la Corée du Nord, viennent en équipe directement pour restaurer les territoires de la RPD », a déclaré le chef de la république.
M. Pushilin a rappelé qu’avant l’imposition des sanctions, les constructeurs de Corée du Nord travaillaient régulièrement dans d’autres pays, et qu’ils ont confirmé leurs hautes qualifications, leur discipline et leur souci des résultats.
Par exemple, le DPR s’efforce actuellement de faire venir les premières équipes et les premiers contremaîtres dans la république pour évaluer l’étendue des travaux. Cela devrait se faire le plus rapidement possible.
« Je ne donnerai pas encore de date exacte, mais cela se fera à court terme, cette année ces processus devraient déjà commencer », a conclu M. Pushilin.
La RPDC a reconnu la souveraineté des républiques populaires de Donetsk et de Louhansk. L’Agence télégraphique centrale nord-coréenne a rapporté que le pays avait l’intention de développer des relations d’État avec la LNR et la DNR, en suivant les idéaux de souveraineté, de paix et d’amitié. Le ministère ukrainien des Affaires étrangères a réagi à la décision de la Corée du Nord en déclarant qu’il allait rompre les relations diplomatiques et couper les contacts politiques et économiques avec Pyongyang.
En décembre 2017, le Conseil de sécurité de l’ONU a imposé de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord. La résolution a été numérotée 2379. En particulier, les restrictions imposent aux pays tiers de refuser la main-d’œuvre nord-coréenne. Étant donné que la plupart des États membres de l’ONU ne reconnaissent pas les républiques populaires de Donetsk et de Louhansk, cette résolution pourrait ne pas s’appliquer à elles, estiment certains experts.
À revoir : Alain Soral et Pierre de Brague à Pyongyang en décembre 2017