Réinfo Covid nous régale avec ses nombreuses et (trop longues) vidéos que le commun des mortels, s’il n’est pas au chômage ou étudiant en sociologie, ne peut pas toutes visionner. Il y a bien sûr le mode rapide de Youtube (en x2) que nous conseillons, le cerveau s’y habituant rapidement, mais la quantité de données reste phénoménale. C’est ici qu’intervient E&R qui se fade toutes les vidéos pour vous en présenter la quintessence. Un petit soutien financier, d’ailleurs, ne serait pas de refus, pour nous aider à continuer ce travail incessant de ratissage de la Toile et de visionnage de millions de vidéos – ou presque !
Notons tout d’abord que la censure sur Youtube tourne à plein tubes. E&R en sait quelque chose puisque nous en fûmes l’une des premières victimes. Beaucoup persistent tout de même à utiliser ce canal car il draine malheureusement encore beaucoup de monde, la transition vers des solutions alternatives (Odysee, par exemple) s’opérant un peu trop lentement – mais sûrement.
En l’occurrence, la vidéo du CSI n°7 a été censurée le 03/06/2021, celle du CSI n°6 a été censurée le 27/04/2021, celle du CSI n°2 a été censurée le 22/04/2021, la vidéo du Dr Hélène Banoun du 19/04/2021 présentant les suivis épidémiologiques du réseau public national Sentinelles a été censurée le 22/04/2021, et le discours public du Dr Fouché à Nîmes du 24/04/2021 a été censuré également.
Précisons que nous avons mis en ligne sur E&R des copies des vidéos censurées au fur et à mesure de leurs disparitions. Mais nous invitons les créateurs de chaîne à dupliquer leur contenu sur Odysee pour éviter cette valse incessante qui nous occasionne beaucoup de travail supplémentaire (cf. supra, sans vouloir insister).
Cette semaine, le Conseil scientifique indépendant (CSI, donc) nous propose trois interventions :
Michèle Rivasi (de 2’30 à 22’42) – Certificats sanitaires & passeport vaccinal : une histoire européenne ?
Le député EELV (nul n’est parfait) nous rappelle que la demande de ce certificat sanitaire, qui est passé par plusieurs nommages et un certain nombre d’étapes, a été faite essentiellement à l’origine par la Grèce puis le Portugal, l’Espagne, l’Italie, pays très dépendants du tourisme et pour lesquels ce « pass » devenait un passeport vers de vitales rentrées d’argent.
Michèle Rivasi nous rappelle aussi la présence (étonnante) des GAFAM et autres (Oracle, etc.) dans la réalisation et la mise en œuvre de ce certificat sanitaire ou des applications liées au covid. Le reste de son intervention apporte un bon nombre de précisions sur l’état actuel de ce pass sanitaire en France et dans les différents pays d’Europe ainsi que les difficultés légales, voire morales ou philosophiques qu’il entraîne.
Notons ironiquement que notre député EELV s’indigne que dorénavant tous les médias bannissent les idées critiques et que, si l’on veut s’exprimer, « il ne reste plus que des médias financés par Poutine ou des médias d’extrême droite »... Cela devrait pourtant la faire réfléchir, mais n’en demandons jamais trop à un député Vert.
Laurent Mucchielli (de 37’19 à 59’53) – La démocratie face à la gestion politique de l’épidémie
Le chercheur au CNRS, malgré ses classiques défauts de penseur de gauche (comme il se définit lui-même dès le départ), rappelle qu’en général les entraves provisoires aux libertés pour des motifs sécuritaires habituellement – ou désormais sanitaires – ne sont jamais éphémères mais se maintiennent ou en tout cas laissent progressivement dans le droit des fragments de violations des libertés. Pire, il rappelle qu’à part peut-être Michèle Rivasi ou Martine Wonner, aucun député n’a vraiment montré d’opposition, les partis politiques ayant préféré suivre le mouvement gouvernemental, probablement par peur politicienne de passer pour complotistes ou, a minima, inconscients et non responsables (ça, c’est de nous).
Enfin, Laurent Mucchielli rappelle la répression dont le gouvernement français a su faire montre, assez unique en Europe, avec les certificats d’auto-autorisation de sortie, etc., faisant face aux 2,2 millions de procès-verbaux qui ont pu être dressés. Il y a donc eu une infantilisation des citoyens et de nombreuses menaces persistantes contre la démocratie.
Hélène Banoun (de 1h16’16 à 1h33’08) – Femmes enceintes et injections anti-Covid-19
Hélène Banoun, pharmacien, rappelle qu’a priori la grossesse n’est pas un facteur à risque (contrairement à l’obésité ou le diabète, clairement défavorables) ; en revanche le vaccin semble entraîner parfois des fausses couches en début de grossesse et de manière générale une modification des cycles menstruels chez les femmes en âge de procréer. Déjà en 2009, la fausse couche suite au vaccin contre le H1N1 était l’événement indésirable le plus fréquent rapporté par les femmes enceintes.
De manière générale, comme le rappelait déjà l’avocat Me Di Vizio, la pharmacovigilance sous-estime toujours très largement les effets secondaires des médicaments, ou ici des vaccins. De plus, les délais avant le retrait de certaines substances sont très longs et lesdits retraits n’ont lieu que de nombreuses années après l’introduction sur le marché de la substance – en général lorsque le produit a déjà permis de grands bénéfices qui couvriront aisément les éventuels frais de justice et d’indemnisation qui pourraient survenir... 10 ou 20 ans plus tard (ça c’est encore de nous).
En bref, le rapport bénéfice / risque du vaccin contre le covid n’est pas du tout favorable pour les femmes enceintes.
En conclusion générale, le Dr Éric Ménat rappelle que l’on veut vacciner aujourd’hui les enfants car le gouvernement souhaite une couverture vaccinale de 80 %, et cela ne peut arriver sans la vaccination des enfants. Or, le risque est absolument nul sous 50 ans, dès lors vacciner des personnes qui ne risquent rien ne peut se faire que selon le slogan malhonnête de l’altruisme : sauver les personnes âgées de plus de 75 ans. Or, quel grand-parent souhaiterait faire prendre un risque à ses petits-enfants pour gagner quelques mois de vie, et encore, si l’on ne prend pas en compte les traitements très efficaces mais encore et toujours à l’heure actuelle mis sous le boisseau ?