Les négociations auront durée plusieurs années, entre Renault qui voulait une usine destinant sa production au seul marché algérien, et un régime qui mimant son voisin, voulait pour lui aussi une usine exportatrice.
Un accord serait finalement prêt, et scellable, en marge de la visite du président français, François Hollande.
Renault a confirmé par la voix de son porte parole, qu’à moins d’une nouvelle surprise, sera signé l’accord demain mercredi.
Le franco libanais Carlos Ghosn, PDG du groupe français, a choisi de déléguer la présidence de cérémonie de signature à un subalterne, Jean-Christophe Kugler, directeur régional de Renault qui échangera les documents avec le ministre algérien de l’industrie.
L’usine sera possédée à 51% par le régime algérien les 49% restante pour le constructeur automobile français, elle produira dès 2014 prés de 25 000 Renault Symbol.
Le constructeur français a longtemps hésité à s’installer dans la place algérienne où les mains d’œuvre sont sous-qualifiées, vu que le pays compte pour ses consommations sur l’importation de produits manufacturés à l’étranger, alors que le peu d’activités productives sur place sont assurées par les ouvriers chinois, sur lesquelles devra vraisemblablement compter le constructeur français pour faire fonctionner sa ligne d’assemblage.