« En Angleterre, certains clients de la banque HSBC ont pour le moins été surpris, lorsque cette même banque leur a demandé des comptes, à chaque retrait d’argent se situant au-dessus de 6 000 euros. »
Nul besoin d’aller jusqu’en Angleterre... je connais un peu le milieu bancaire et je peux vous assurer que des motifs de retrait sont exigés à partir de 3.000 euros ponctuels dans une banque française dont je ne citerai pas le nom.
Peu importe la raison, "travaux à la maison", "vacances" ou "frais dentaires" (vous pouvez écrire ce que vous voulez sur le bordereau). Si vous dépassez en moyenne les 8.000 euros par an de retrait en espèces, la banque vous demande des comptes sur le pourquoi du comment des retraits.
Les salariés (les petites mains) n’y sont pour rien, la direction l’exige, c’est la "procédure". Et si vous refusez de donner un motif quel qu’il soit (en même temps c’est notre pognon ça nous regarde dans l’absolu) ou si vous dépassez la "limite", vous êtes automatiquement référencés dans Tracfin (seuls quelques % font l’objet d’une enquête approfondie).
L’argent n’est plus un moyen mais un produit. Livrets d’épargne, sicav, assurances-vie, etc. l’argent travaille, investi sur différents marchés (parfois c’est à risque et quand ça tourne mal c’est le contribuable qui trinque, "too big to fail"). Rien que la totalité des versements en espèces ne représente qu’une infime partie de l’ensemble des avoirs de la banque.
Une loi a même été votée dans les années 70 pour que le salaire soit obligatoirement versé sur un compte bancaire (quand auparavant ça pouvait encore se faire en espèces). Nous sommes pour la plupart une manne pour les banksters, une main d’oeuvre (à voir L’argent Dette de Paul Grignon).
Le système est ainsi fait que tous les chemins mènent à la banque. PME-PMI, salariés, commerces, industries, etc... et même quand l’Etat a besoin d’argent, il est OBLIGE d’emprunter (usure quand tu nous tiens) auprès d’une institution financière PRIVEE ! Et c’est elle qui décide quel taux elle va imposer à la NATION qui quémande !
L’inversion des valeurs à tous les niveaux... comme si tout ça était normal, comme si c’était dans l’ordre de la Nature. Qui s’appauvrit ? Qui s’enrichit ? Quand ce "système" maléfique va-t-il tomber ? Combien de temps encore allons-nous nous laisser piller par cette poignée de vampires (quasi ?) intouchables ? La crème de la crème. Ceux qui dictent à Hollandouille (entre autres) comment il faut tenir le gouvernail.
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