D’après Rick Ross, le baron du trafic de cocaïne dont le nom (et la pilosité) a été usurpé par le rappeur, la CIA serait derrière l’obsession du rap pour les drogues. « Ils étaient derrière moi quand je vendais de la drogue et maintenant ils sont derrière le hip hop et le rock’n’roll ».
C’est sûr que c’est son domaine,« Freeway » Ricky Ross, qui en tant que dealer était responsable d’inonder les rues californienne avec le gros de ses drogues dures, est maintenant actif dans la prévention et la lutte contre les drogues. Après avoir gagné jusqu’à plus de 2 millions de dollars par jour et avoir passé 20 ans en prison, Ross est reparti de rien et essaie aujourd’hui de faire en sorte que les jeunes ne marchent pas sur ses traces.
Il a été établi que la CIA a fait d’énormes profits via le trafic international de stupéfiants et notamment l’introduction (et l’épidémie) du crack cocaïne dans les ghettos américains durant les années 80 et l’ouverture de corridors entre le Nicaragua et les USA.
Prenons le trafic d’opium par exemple. Obtenu à partir du pavot pour fabriquer de l’héroïne (et d’autres opiacés à usages pharmaceutiques), cette drogue n’était quasiment pas présente en Afghanistan avant l’invasion américaine de 2001. En 2006, le trafic d’opium en Afghanistan avait augmenté de 3200%, fournissant 92% de la demande mondiale d’après www.globalresearch.ca.
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Rick Ross (le dealer) a justement un message pour son homonyme :
« À William Roberts, aka “Rick Ross”, qui utilise mon nom, je t’invite à me rejoindre : combattons cette dérive culturelle, combattons cette culture du crime que le hip-hop répand. Faisons la différence. Toi et moi devons nous rassembler et il faut que tu leur dises que tu n’as pas fait ton argent en vendant de la drogue et que c’est en faisant de la musique que tu es devenu célèbre. Il n’y a rien de mal à faire de la musique, comme il n’y a rien de mal à être un agent pénitentiaire si c’est ce que tu étais. Mais beaucoup de tes fans qui t’écoutent et m’admirent sont dehors, battent le pavé pensant qu’ils peuvent dealer et transformer leurs business en une carrière musicale. Je ne sais pas si tu sais qu’ils n’y arriveront pas, mais moi je sais qu’ils finiront en prison avec des peines 3 ou 4 fois supérieures à ce qu’elles devraient être parce que cette guerre contre la drogue c’est pas de la rigolade. »