Après avoir bien déstabilisé les régimes dits non-démocratiques d’Afrique du Nord et du Proche-Orient, et devant l’échec patent de ces « libéralisations » (Libye, Irak, Syrie), voici que la Démocratie annonce qu’elle n’a pas dit son dernier mot. Elle insiste, et insistera jusqu’à la victoire finale.
Quant à la véritable nature de cette Démocratie, on vous laisse juges...
Avec les Printemps arabes ou africains, tout commence toujours par une bonne idée, à destination des civils, et tout finit toujours par du terrorisme, intérieur ou extérieur.
SafirLab, le programme qui veut donner suite aux printemps arabes
Des cinémas itinérants au Yemen, des bibliothèques gratuites à Casablanca, une application pour les personnes handicapées en Tunisie… SafirLab entend soutenir les initiatives à destination de la société civile.
Comment encourager et traduire en actes les volontés de changement exprimées lors des printemps arabes ? À cette question, l’Institut français et l’Agence française de coopération médias (CFI) tentent de répondre depuis 2012, au moyen d’un programme d’accompagnement nommé SafirLab. Son ambition est de soutenir chaque année des jeunes originaires d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, porteurs de projets tournés vers la société civile ou les médias, et dont l’ambition est d’apporter une transformation sociale à une communauté.
Ainsi, cette année, une vingtaine de projets ont été retenus. Parmi eux, « Inty », de l’Algérienne Djamila Ould Khettab, veut connecter entre elles les femmes algériennes via un webmagazine participatif animé par un réseau de bénévoles, blogueuses, expertes, universitaires... Avec « Bibliotram », l’étudiante en logistique et commerce international Farah Nayme veut, elle, continuer d’installer des bibliothèques gratuites dans la ville de Casablanca, au Maroc, et ainsi « promouvoir la lecture comme vecteur du développement social et culturel ».
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Accélérateur de bonnes idées
Âgés d’entre 20 et 30 ans, beaucoup étaient déjà engagés dans divers syndicats ou associations avant les révolutions.
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Étonnamment, Le Monde, qui fait partie du même groupe que Télérama, nous annonce que l’élection de Trump équivaut à un adieu de l’Amérique aux Printemps arabes... L’introduction de cet article (payant) vaut son pesant de kilos de propagande. Le paradigme démocratique a encore frappé.
Dans le fatras de déclarations approximatives, voire contradictoires, que le candidat Trump a faites sur des questions de politique étrangère, un élément revient avec insistance : sa prédilection pour les hommes forts, manifeste dans ses appels du pied en direction de Vladimir Poutine, dont il a applaudi le – supposé – engagement contre l’organisation État islamique (EI).
« Trump a répété à de nombreuses reprises que même un “sale type” comme [l’ancien dictateur irakien] Saddam Hussein pouvait être “bon” dans la lutte contre le terrorisme, rappelle Jane Kinninmont, analyste du think tank britannique Chatham House. Par le passé, il a fait l’éloge de la Chine pour sa répression du mouvement de Tiananmen, tout en critiquant Gorbatchev pour avoir perdu le contrôle de l’Union soviétique. »
Ce penchant n’a pas échappé aux autocrates proche-orientaux. Ce n’est pas un hasard si le premier des chefs d’État arabes à l’avoir félicité pour son élection est le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi. Mercredi 9 novembre, l’ex-maréchal, porté au pouvoir par des manifestations géantes et un putsch militaire fatal à l’islamiste Mohamed Morsi, membre des Frères musulmans, a invité le tombeur d’Hillary Clinton au Caire.