Je n’ai qu’un mot : félicitations. Je suis un modéré qui a eu la chance de rencontrer Mr Ayoub tout à fait par hasard dans le, pendant l’affaire Méric. J’avais à l’esprit cette triste affaire et en mon fort intérieur, je désirais rencontrer Mr Ayoub, mais, vivant à l’étranger, il était peu probable que j’aie le temps de passer au Local (ça fait un peu cher la bière+billet d’avion + hôtel...) Or par hasard je me retrouve devant Mr Ayoub qui a eu la gentillesse de bien vouloir discuter avec moi. J’ai été étonné par le calme, la sérénité et le courage d’une personne visée directement par le Ministre de l’Intérieur. Etre dans le viseur de l’état, c’est quelque chose. Le deuxième enseignement que j’ai tiré de cette rencontre, c’est que Mr Ayoub est infiniment plus intelligent que on veut nous le faire croire. J’ai été étonné de la profondeur et de la finesse de ses analyses : pour donner un exemple, sur son site il est le seul à dénoncer l’URSSAFF et son CE, il a proposé aussi une mesure d’allégement de charges qui me paraît pertinente et que j’ai même eu envie de "chiffrer" (c’est à dire de faire tous les calculs) à l’échelle de l’état.
Ce que je veux dire, c’est que l’heure est grave.
Je suis un modéré, mais un patriote comme vous, et je constate qu’il y a beaucoup de vérités qui sont dites par Mr Ayoub et ces vérités sont à mettre en parallèle avec les platitudes qui nous sont servies par nos dirigeants. Oui, Mr Ayoub, en 10 minutes, m’a fait part d’analyses fines et pertinentes, d’une quantité et d’une qualité que je ne vois pas en un an de lectures de journaux et ou de discours télévisés.
La raison est, je pense, qu’être dans l’opposition, être dissous vous force à développer vos qualités et aiguise vos facultés d’analyse mentales, ainsi que la profondeur de votre raisonnement politique. Nos élites, elles, au pouvoir depuis trente ans et à l’abri du besoin, régressent.
Une dernière chose : Serge Ayoub est sincère. Il est mû par une sincérité déconcertante, et la foi peut être dans ce qu’il peut amener à la république (c’est que que j’ai cru ressentir).
Si tous les jeunes qui avaient utilisé une batte de base ball finissaient par méditer profondément sur l’avenir de leur pays et écrire des programmes politiques et économiques, je crois que la France serait sauvée.
Dernière chose : Soyons unis. Il n’y a pas grande différence entre un noir qui meurt pour la république et un blanc qui meurt pour La république : un seul drapeau !
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