Après l’assassinat du général iranien Qassem, tué vendredi par une frappe aérienne américaine à Bagdad, Téhéran a déclaré qu’il ne se sentait plus tenu désormais par aucune limite « sur le nombre de ses centrifugeuses ». Un parlementaire russe a discuté avec Sputnik de la décision de l’Iran de revenir sur l’accord nucléaire de 2015.
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« Je pense que cela peut affecter très gravement la stabilité dans le monde. L’Iran se distingue bien des pays que les Américains ont réussi à dominer. Donald Trump ferait mieux de lire quelque chose sur divers États, de consulter peut-être la carte », a estimé dans un entretien accordé à Sputnik Alexandre Cherine, premier vice-président de la commission pour la Défense à la Douma (chambre basse du parlement russe).
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Et d’ajouter qu’en assassinant le général iranien Qassem Soleimani sur le territoire irakien, les États-Unis s’étaient fait en un seul coup deux puissants adversaires dans la région.
« Un autre pays va se rappeler à quel point il haïssait les États-Unis. Ce pays, c’est l’Irak. Son parlement a voté contre la présence des troupes étrangères sur le territoire irakien. Désormais, les Américains auront à résoudre le problème avec l’Irak. Dans une seule région, ils se sont fait deux puissants adversaires, que sont l’Iran et l’Irak. Qui plus est, l’Iran s’appliquera à entrer en possession d’une arme nucléaire et y arrivera sans doute finalement », a supposé le député.
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Mais l’Iran n’a pas officiellement quitté l’accord sur le nucléaire, connu sous le nom de JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action), et déclare qu’il respectera les termes de l’accord si les autres nations impliquées acceptent également de le faire à nouveau. L’Iran continuera également à permettre aux inspecteurs de l’organe de surveillance nucléaire de l’Onu, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), d’avoir accès à ses activités.
Néanmoins, Téhéran soutient maintenant qu’il n’aura aucune restriction sur la quantité d’uranium qu’il produira, ni sur la façon dont ces matières seront enrichies, et « qu’il agira dorénavant en fonction de ses exigences techniques ».
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L’Iran menace de s’en prendre à Israël en cas d’attaque américaine
[...] « M. Trump, vous avez tweeté que vous allez attaquer 52 cibles en Iran ? » a répondu dimanche Mohsen Rezaï, ancien commandant en chef des Gardiens de la Révolution, et aujourd’hui secrétaire du Conseil de discernement, un poste clé du système politique iranien.
« Vous avez tweeté que vous attaqueriez de nouveau si l’Iran se venge ? » a poursuivi Mohsen Rezaï, cité par l’agence semi-officielle Isna. « Soyez certain que l’Iran réduira [alors] Haïfa et les centres [urbains] israéliens en poussière d’une façon telle qu’Israël serait rayé de la surface du globe », a-t-il ajouté.
« Si l’Amérique prend la moindre mesure après notre riposte militaire, nous réduirons Tel-Aviv et Haïfa en poussière », assure également Mohsen Rezaï sur son compte Twitter.
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