Presque toutes les victimes de l’incendie qui a ravagé ces jours ci la Palestine occupée étaient des gardiens de prison pris au piège dans l’autocar qui les transportait.
On a beaucoup parlé de la solidarité internationale qu’a suscité cette catastrophe, avec l’intervention notamment de pompiers dépêchés par la Turquie et même par l’Autorité Palestinienne.
Mais que ceux qui croient que quelque chose a changé dans l’entité sioniste se détrompent : il s’agit toujours d’un Etat fondé sur le principe du racisme avec les membres du Peuple Elu d’une part et les Gentils d’autre part.
Ainsi, parmi les victimes carbonisées dans l’autocar, se trouvait une certaine Tania Lansky, âgée de 23 ans. Tania Lansky a été enterrée ce dimanche au cimetière militaire d’Ashkelon, ville où réside sa famille.
Pourtant, comme le remarque le Yediot Aharonot :
même dans sa mort, Tania a eu à lutter – Le rabbinat a refusé de l’enterrer dans la partie principale du cimetière, parce que sa mère n’est pas juive. La mère éplorée, qui s’est d’abord fermement opposée à la décision du rabbinat, a finalement accepté d’enterrer sa fille dans le carré non juif après de nombreuses discussions avec des officiels et l’intervention du maire d’Ashkelon, Benny Vaknin.
Tania Lansky exerçait à la prison de Nafha dans le cadre du service militaire obligatoire, et était une véritable « héroïne » de l’entité sioniste affirme sa soeur dans un vibrant éloge funèbre.
En tout cas, son dernier combat, « l’héroîne » de l’entité sioniste l’a perdu.