Après l’Irak et l’Afghanistan, Donald Trump a « ordonné » le retrait de la « majorité » des troupes américaines de Somalie « d’ici début 2021 », soit juste avant son propre départ du pouvoir, afin de tenir sa promesse de « mettre un terme aux guerres sans fin », a annoncé le Pentagone, vendredi 4 décembre, dans un communiqué.
« Une partie des forces pourront être redéployées en dehors de l’Afrique de l’Est. Toutefois, le reste des forces seront repositionnées de Somalie vers les pays voisins afin de permettre des opérations transfrontalières par les États-Unis et les forces partenaires, pour maintenir la pression sur les organisations extrémistes violentes », a-t-il ajouté.
Quelque 700 soldats des forces spéciales américaines forment et conseillent l’armée somalienne dans ce pays pauvre de la Corne de l’Afrique ravagé par les conflits face aux terroristes Shebab, affiliés à Al-Qaïda.
« Les États-Unis ne se retirent pas ni se désengagent d’Afrique », a assuré le Pentagone. « Nous continuerons d’affaiblir les organisations extrémistes violentes susceptibles de menacer notre territoire », a-t-il ajouté, promettant de « conserver la capacité de mener des opérations contre-terroristes ciblées en Somalie ».
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Les interventions militaires américaines en Somalie depuis plusieurs années « montrent que rester jusqu’à ce qu’il n’y ait plus aucun terroriste potentiel sur le terrain signifierait ne jamais partir », a-t-elle ajouté.
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