Téhéran accueille le 16e sommet des pays Non-Alignés pour montrer que les "complots" menés contre elle demeurent "stériles". Analyse.
"Le plus grand événement diplomatique de l’histoire" de la République islamique. Les déclarations de l’Iran, qui organise jeudi et vendredi le 16e sommet des pays non alignés à Téhéran, prêtaient à sourire, tant l’organisation de 120 pays, créée du temps de la guerre froide pour concurrencer l’Otan, paraît aujourd’hui désuète. En recevant de l’Égypte la présidence tournante de ce "club des pays anti-impérialistes", la République islamique, frappée depuis 2006 par six résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, dont quatre assorties de sanctions, en raison de son programme nucléaire controversé, souhait montrer au monde entier que les "complots" menés contre elle demeurent "stériles".
Mais force est de constater qu’avec la présence, jeudi matin, à l’ouverture à Téhéran, de vingt-neuf chefs d’État ou de gouvernement, l’isolement parait relatif. D’ailleurs, à l’heure où le Conseil de sécurité de l’ONU demeure toujours bloqué - en raison des veto russes et chinois - sur l’adoption d’une résolution condamnant le régime syrien, le Guide suprême iranien, l’Ayatollah Khamenei, en a profité pour dénoncer la "dictature" de cet organe composé, selon lui, d’"une structure irrationnelle, injuste et totalement antidémocratique".
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