Le Pr Caumes dans Le Parisien du 8 décembre 2020 :
« Pour l’instant, je ne sais pas ce que ça vaut. Je n’ai pas le recul nécessaire. Je n’ai toujours pas vu une publication scientifique qui corresponde à ces vaccins... Me faire vacciner avec des produits que je ne connais pas, dont je n’ai d’information que par les communiqués de presse des laboratoires pharmaceutiques, c’est quand même leur faire une confiance aveugle et absolue. »
L’affaire entre le Pr Éric Caumes, chef du service infectiologie à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, le ministre Véran et l’agent sioniste anti-Raoult Mathias Wargon a commencé lorsque le Pr Caumes a émis des doutes sur le produit Pfizer vanté par le gouvernement (Sanofi est en retard dans la course au vaccin). Il s’était exprimé à ce propos dans la la matinale de RMC le 7 décembre 2020 puis dans celle de France Inter le lendemain.
« Je n’ai jamais vu une fréquence aussi élevée d’effets indésirables pour un vaccin »
Aussitôt après les doutes émis par le Pr Caumes le 7 décembre sur RMC, le chef des urgences de l’hôpital Delafontaine, Mathias Wargon, qui n’est pas spécialiste du vaccin, il le dit lui-même, est malgré ça monté au créneau pour menacer l’infectiologue ou du moins le ridiculiser. L’animateur Alain Marschall a souligné l’importance de la prise de position du scientifique en déclarant « et notamment quand on a des réserves qui viennent d’éminents professeurs comme le professeur Caumes... », ce qui lui a valu une réplique cinglante de Mathias Wargon, joint par téléphone. Une réplique d’une vulgarité étonnante pour un professionnel de santé :
« Ouais, alors juste en passant, le Pr Caumes il dit des choses vachement intelligentes, intéressantes, mais aussi il est très gouverné par ses émotions, moi je le suis depuis à peu près, on voit, depuis la crise, au mois de juillet il nous a fait un coup de Calgon sur le Covid qui revenait alors qu’il y avait quelques patients, donc faut s’calmer... »
Le même jour, le 8 décembre, Caumes est l’invité de Demorand & Salamé. Il choisit ses mots mais n’est toujours pas convaincu par ce vaccin, malgré l’alignement total de la propagandiste Léa Salamé sur la psychose et les injonctions mondialistes :
Éric Caumes : "Oui, je me ferai vacciner, mais avec les deux qui arrivent pour l'instant je ne sais pas ce que ça vaut. Sur les vaccins à base d'ARN messager, (...) me vacciner avec des produits que je ne connais pas, c'est leur faire une confiance aveugle et absolue" #le79Inter pic.twitter.com/hEHfcyUlrF
— France Inter (@franceinter) December 8, 2020
La version complète de l’interview est ici :
Entre le 8 et le 14 décembre, il a dû se passer des choses car Caumes, à nouveau invité sur RMC chez Bourdin, colle « enfin » au discours dominant vaccinateur.
Le Parisien du 14 décembre détaille les justifications de l’infectiologue :
« J’ai été prudent car je n’avais pas de data. Jusqu’à jeudi dernier, il n’y avait pas de publication scientifique », a expliqué Éric Caumes sur RMC et BFMTV ce lundi. Confiant avoir « passé le week-end » sur le sujet, avoir lu en détail l’étude scientifique parue dans la revue New England Journal of Medicine, il a indiqué que le vaccin était « très efficace ». Quant aux effets secondaires, comme la fatigue ou les maux de tête, ils ne sont « pas graves mais fréquents ».
« La fréquence des effets secondaires est un peu plus grave que pour d’autres vaccins, [mais] j’aimerais bien me faire vacciner », indiquait-il dimanche soir sur France 5, estimant que les professionnels de santé devaient faire partie des catégories « prioritaires ».
De sceptique, après avoir écumé les émissions grand public, Caumes est passé à défenseur (on n’a pas dit fervent) de la solution vaccinale. Il se fera vacciner « sans aucun problème », dit-il. On espère qu’il ne souffrira pas trop des effets secondaires qui semblent s’accumuler sur ce produit.
Le Parisien rappelle que « ce vaccin, dont les injections ont débuté mardi dernier en Grande-Bretagne et ce lundi aux États-Unis, pourrait être le premier autorisé en France. L’agence européenne du médicament doit se prononcer d’ici au 28 décembre au plus tard ». Nous saurons donc à la fin de l’année si la pression de la multinationale aura raison des doutes de l’Agence européenne du médicament, qui dicte désormais sa loi à l’agence française du même nom (qui s’appelle l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament, tout un symbole).
De toute cette séquence de recadrage d’un scientifique qui doutait, et qui doutait raisonnablement, il restera l’animosité contre le ministre Olivier Véran, véritable bête noire des Français. Selon Véran, il arrivait à Caumes de dire des « âneries ». Et ça, Caumes, s’il a avalé le coup du vaccin « presque » inoffensif, il ne l’a pas avalé.
Eric Caumes : "J'ai été troublé par les propos de monsieur Véran à mon égard. Stigmatiser des individus n'est pas digne d'un ministre"#BourdinDirect pic.twitter.com/An6YlsfGOD
— Bourdin Direct (@BourdinDirect) December 14, 2020
On aura compris que même pour un scientifique de haut niveau, il est difficile de conserver un esprit indépendant dans l’œil du cyclone de la grande offensive vaccinale mondialiste, relayée massivement par les gouvernements occidentaux, dont le gouvernement français, un des plus zélés dans l’opération d’enfumage des populations avec le gouvernement canadien.
Les chercheurs, médecins, scientifiques reconnus que sont Raoult, Fouché, Perronne et Toussaint (que les autres nous pardonnent), n’en ont que plus de mérite. Le revirement du Pr Caumes aura fait comprendre au grand public que la pression à la désinformation est très forte en haut lieu, là où se combine la collusion entre le politique et les multinationales, entre la décision et l’argent.
C’est ça aussi, le pouvoir profond, une organisation qui dispose d’agents bénéficiant de passe-droits à tous les étages pour orienter les débats et les pensées dans le sens de ses seuls intérêts, même au détriment de la majorité. Vous avez dit dictature ?