Après les derniers événements concernant le nouveau stade de l’Olympique lyonnais (OL), il est temps de revenir sur toute cette affaire.
Tout commence avec un baron lyonnais surpuissant, qui se lance dans un projet inutile au cout exorbitant et au montage financier plus que douteux.
Pour compléter le décor de la magouille, il faut ajouter la grande braderie des terres, vendues une misère à une société appartenant à Aulas, président de l’OL.
Heureusement pour nos magouilleurs, le financement bancal est validé en haut lieu par le ministre Moscovici venu en personne participer à cette mascarade.
Collomb avait pourtant été très clair : « Je ne veux plus voir à Lyon un seul putain de ministre de ce gouvernement de merde. » Il faut croire qu’avec suffisamment d’argent sur la table, on peut mettre tout le monde d’accord et avec un grand sourire.
Le projet est maintenant sur les rails ! Reste un problème : l’opposition. Forcément, l’agriculteur ne va pas se laisser faire, les écologistes et les riverains ne sont pas d’accord, des associations de lutte contre la fraude sentent qu’il y a anguille sous roche, des contribuables lyonnais s’interrogent sur le coût du projet et la répercussion sur les impôts et autres nostalgiques du stade de Gerland vont venir s’ajouter et perturber le bon déroulement du projet.
Autant de problèmes qu’il va falloir régler. Mais tout ceci ne fait pas peur à notre vieux briscard de la politique. Il sait très bien gérer ce genre de choses et nous allons étudier sa stratégie en trois étapes :
1) Création d’une fausse opposition
2) Dégouter les opposants légitimes et les rediriger vers les actions de la fausse opposition
3) L’effet « boule puante »
1) Création d’une fausse opposition
Cette fausse opposition sera ici incarnée par les nervis d’extrême gauche, les antifas ou « punks à chiens ». Qu’ils aient décidé de créer une pseudo-opposition de leur propre chef ou sur l’ordre de Collomb importe peu, le résultat est là : ils ont travaillé pour lui.
Les antifas travaillent avec et pour les élus locaux, nous l’avons déjà prouvé et nous continuons ici.
Les antifas sont actuellement en perte de vitesse, ils se prétendent les seuls opposants au système, les vrais de vrais quoi. Tout ce qui ne pense pas comme eux est automatiquement taxé de « facho ! » (Collomb également, mais nous y reviendrons).
Seul problème pour eux, ceux qui sont vraiment dans le collimateur du gouvernement actuellement sont Varg Vikernes, Nicolas Bernard-Buss et les opposants au mariage gay (LMPT, PF, Veilleurs,…), Troisième Voie et l’Œuvre française, Alain Soral et Dieudonné.
Aïe ! La « crédibilité » des antifas en prend un coup ! Surtout après que la presse leur a déployé le Mélenchon, Valls et Ayrault abondant dans leur sens !
Après tout, ils aident également le gouvernement en menaçant et insultant régulièrement les opposants au mariage gay.
Sans compter leur défilé au côté des élus de gauche et d’extrême gauche contre l’extrême droite locale.
Le copinage saute aux yeux tellement il est évident.
Les antifas lyonnais sont parfaits pour jouer le rôle que Collomb va leur confier : créer un faux remake de Notre-Dame-des-Landes. Pourquoi « faux » ? Tout simplement parce que le but ne sera jamais de créer un véritable engouement populaire et encore moins d’empêcher la tenue des travaux. Ils se feront appeler « Décines ta résistance » puis « Fils de Butte » et vont se créer un camping gratos sur l’emplacement du futur stade. On notera ici que la justice ne se dépêche pas pour rendre sa décision de les expulser.
D’ailleurs, même une fois jugés « expulsables », ils ne le seront pas de suite, car il leur restera encore un rôle à jouer !
2) Dégouter les opposants légitimes et les rediriger vers les actions de la fausse opposition
Cette phase est assez simple : il s’agit de prendre toutes les requêtes des opposants légitimes au stade et de les mettre à la poubelle.
De quoi démotiver tous ceux qui ont passé des heures à construire des dossiers. Quelle solution reste-t-il pour les plus déterminés, qui ne veulent pas abandonner la lutte ? La voie administrative est bloquée, ils se tournent donc vers les derniers opposants qui occupent physiquement le terrain : les « Fils de Butte ».
Autre exemple d’opposant légitime et sérieux : l’agriculteur qui cultive les terres où doit se situer le nouveau stade. Celui-ci tente également des recours en justice.
La Chambre d’agriculture est bien sûre là pour l’aider, mais – ce serait trop beau – celle-ci est également dans la magouille et le pousse à partir. Il ne lui reste plus qu’à se tourner lui aussi vers les derniers opposants sur le terrain : les « Fils de Butte ».
3) L’effet « boule puante »
Maintenant que tout ce qui reste de l’opposition est la « ZAD » (« Zone à défendre »), renforcée pendant un an et demi par les « Fils de Butte », les travaux peuvent commencer.
Comme annoncé plus haut, leur gêne n’est pas si importante que ça, leur rôle n’est pas vraiment d’empêcher les travaux. Mais ils restent quand même sur place, ce qui va poser problème à terme. Il faut donc trouver un moyen pour que les élus locaux ET les « Fils de Butte » puissent sortir de cette histoire sans que la collusion ne soit trop visible.
Le moyen est tout trouvé : accueillir des familles roms dans la « ZAD ».
Ces familles roms sont issues du camp de Vaulx-en-Velin qui a « mystérieusement » pris feu.
À Vaulx-en-Velin (comme partout ailleurs), les riverains protestaient contre leur présence. Les tensions entre gens du voyage (au sens large) et agriculteurs sont également récurrentes. Les accueillir était donc le meilleur moyen de se mettre les riverains et les agriculteurs à dos et donc de briser définitivement l’opposition au nouveau stade.
Les nervis d’extrême gauche ont par là même montré leur vrai visage, puisqu’ils n’aiment pas les agriculteurs (ceci est particulièrement visible dans les tensions entre éleveurs et militants pro-loup) et l’on a déjà vu avec leur comportement lors des Manifs pour tous qu’ils n’aiment pas les parents d’enfants non plus.
Les riverains se sont mis à manifester contre la présence de Roms et donc contre les « Fils de Butte ».
Les « Fils de Butte » prétextent bien sûr protéger des enfants en bas âge, avec cette tentative systématique de tirer la larmichette pour esquiver tous les problèmes provenant de la présence d’un camp de Roms à proximité de résidences.
Ces « ZADistes » n’ont eux-mêmes bien évidemment pas d’enfants (et heureusement, lorsque l’on voit ce que donnent des parents drogués).
Il faut également briser le mythe du respect de l’enfance chez les Roms, puisque les affrontements entre deux clans roms de Vaulx-en-Velin se sont terminés par un égorgement de bébé rom et que d’autres Roms à la Guillotière n’hésitaient pas à prostituer leurs enfants mineures devant l’enseigne McDonald’s.
Jérôme Sturla, le maire PS de Décines, s’est empressé de s’emparer de l’affaire et a ordonné l’expulsion et le démantèlement du camp (demandés depuis longtemps par la justice mais jusque-là non-exécutés…).
Ceci est d’ailleurs tout à fait étrange, puisque des maires d’autres communes n’ont eu d’autre choix que de démissionner pour protester contre leur impuissance face aux Roms.
Le camp de Saint-Fons jouit également d’une bien étrange impunité, alors que les Roms ont, entre autres, volé des bouteilles de gaz et ont même agressé les forces de l’ordre.
Comment se fait-il que le maire PS de Décines ait eu droit aux forces de l’ordre et aux bulldozers, lui ? Le tout en seulement quelques jours ? Et juste après le début des travaux en plus. C’est étrange…
Quoi qu’il en soit, les forces de l’ordre n’ont mis qu’une journée à défaire la Zone à « DÉFENDRE » que les « Fils de Butte » ont mis plus d’un an et demi à fortifier…
Leur « résistance » à ce projet a donc bien été la moins rentable : ils n’ont rien retardé mais ont bel et bien définitivement détruit l’opposition.
Les « Fils de Butte » peuvent continuer leur petit numéro de défenseur de toutes les bonnes causes : ouvriers, LGBT, sans-papiers, projets inutiles et Roms. Sans jamais comprendre (ou alors faire semblant) que ces combats sont, dans les faits, contradictoires.
Le maire PS de Décines se pose ensuite en sauveur des riverains, qui les protège de l’installation d’un camp de Roms à proximité de leurs résidences alors qu’en réalité, il laisse surtout le champ libre à la construction du stade.
L’avantage est également que même si les scandales financiers peuvent paraitre dans la presse, au final les « Fils de Butte » font plus de bruit médiatique en montrant leur cul avec quelques graffitis ou en accueillant des Roms. Une bonne utilisation des idiots utiles pour décrédibiliser toute opposition, sérieuse à l’origine.
Une fois les pions d’extrême gauche en place, tout le génie de l’opération consiste à trouver une issue qui permette à tout le monde de sauver la face mais ne profite réellement qu’à Collomb et Aulas. Il faut ensuite parvenir à tout faire capoter au bon moment.
Collomb ET les punks à chiens pourront nier toute collusion car une bande d’antifas a tenté de s’en prendre physiquement au maire après le rassemblement pour Clément Méric. Collomb n’a pas reçu de coup, la police était juste à côté, il s’est réfugié dans leur camionnette. Ce pseudo incident sans aucun intérêt est passé dans toute la presse locale.
L’effet « boule puante » désigne bien les antifas. Partout où ils vont, les gens préfèrent partir. Ils finissent forcément par faire fuir tout le monde. D’ailleurs la même technique est utilisée en ce qui concerne la ligne Lyon-Turin.
Des agriculteurs se font exproprier.
Les associations Flare et Anticor montent des dossiers pour attaquer le projet.
Une opposition sérieuse, avant… l’arrivée des antifas ! Armés, agressifs et fumant des joints…
Leur tendance à dégouter les gens des combats qu’ils prétendent mener est à rapprocher de l’écologie politique, qui a réussi l’exploit de dégouter tout le monde de la véritable écologie.
Ajoutons que l’instrumentalisation des « minorités opprimées » sans en avoir en réalité rien à faire est une pratique systématique des militants d’extrême gauche, comme le montre bien cet article de Super Féministe, qui a le mérite d’être honnête sur ce point :
« Il faudrait peut-être songer à cesser d’instrumentaliser certaines minorités dans nos slogans [...] si ces slogans ne recouvrent aucune solidarité réelle, si en réalité nous ne sommes pas capables de vraiment interroger les raisons de l’entre-soi blanc que nous cultivons. C’est bien beau de dire que nous sommes solidaires des femmes voilées sur des affiches, quand en réalité très peu de femmes voilées et racisées trouvent leur place parmi nous [...], et quand nous sommes incapables d’être vraiment solidaires dans les faits. »
Voilà donc, une preuve de plus qu’ils n’en ont rien à faire des jeunes de banlieue, des femmes voilées, des Roms, des immigrés, des « sans-papiers » ou des paysans virés de leur terre. Ces militants d’extrême gauche sont juste au mieux des putes médiatiques, au pire des manipulateurs, mais plus vraisemblablement des idiots utiles !
Même les écolos pas totalement aveuglés par leur haine des anti-ours dans les Pyrénées montrent bien les antifas pour ce qu’ils sont : « des teufeurs au RSA qui font de l’agitation parce qu’ils n’ont rien d’autre à faire de leur journée dans leurs J-9 poubelles », des « guignols hirsutes » qui font « de tous les défenseurs de l’Environnement des fumeurs de joint ou des avaleurs de pastilles ! », des « idiots » qui « en plus, sont des anti-flics primaires, donc les gendarmes ne se font jamais prier pour les dégager ! ». Dans cette guerre de l’image, « ils sont des boulets ! ».
On peut également rajouter que cette bande de dégénérés n’a toujours pas compris pourquoi les musulmans ne voulaient pas d’eux et de leurs drapeaux arc-en-ciel LGBT (au milieu des drapeaux religieux…) dans les rassemblements et manifestations pour la Palestine.
Plus personne ne veut d’eux ! Il est tout à fait clair qu’ils sont les ennemis des causes qu’ils prétendent défendre. Pour lutter efficacement (quelle que soit la cause), il faut les dégager systématiquement, sans quoi ils finiront forcément par tout faire capoter.
On sait déjà ce que les « Fils de Butte » vont reprocher à cet article. Il ne correspond par à leur point de vue, donc est « FACHO ! ». Nous nous permettons donc de les prendre de vitesse dans la course au point Godwin en leur rappelant qu’ils ont finalement beaucoup de points communs avec Hitler, qui était tout comme eux végétarien, célibataire, sans enfants à charge et avait un berger allemand.
D’ailleurs on voit clairement un de ces « Fils de Butte » dans la vidéo de politis.fr, à partir de 10’00, exécuter une série de saluts nazis.
Hasard ou réalité scientifique ?
Et pendant que les antifas font leur numéro, ni vu, ni connu, le nouveau stade : dans ton cul !