Quelle puérilité !
1) Vous causez comme un petit(e) bourgeois(e) des temps modernes, à l’estomac bien rodé, paramétré par une normalisation industrielle de la consommation de masse, gavé de barbaque à chaque repas, qui ne se voit pas autrement au risque d’ébranler son confort d’automatisme alimentaire et d’en finir dépressif.
"Je me sentais triste avec mon oeuf , ma salade, mon bol de ri et mes legumes."
Belle caricature, chapeau bas.
Mais, plus que de causer, vous devez certainement l’être ; votre phrase pue et dévoile votre condition de vie à plein nez.
En gros ; si tu n’as pas ton bout de viande, t’es triste ?
Mais où sont les temps plus anciens, où la viande, met de choix et d’exception, honorait les tables des jours singuliers ?
Où sont ces vaillants français d’autrefois qui ne s’inquiétaient pas de ne pas avoir de viande à chaque repas, sans pour autant être moins heureux ?
Encore aujourd’hui, chez les peuplades mongoles, l’hospitalité mène au sacrifice d’une brebis ; la viande honore l’inconnu invité, et l’animal est lui-même honoré pour ce qu’il représente.
Tout ceci, à des lieues de ces orgies carnées de chez nous, d’escalopes, de saucisses, de steaks de viande hachée, ou cuisses de poulet, conditionné(e)s honteusement par pack de 50 en super promo fluo "prix choc", afin que personne ne manque de rien.
Foutage de gueule de l’industrie agroalimentaire et des grandes distributions, où cette fameuse normalisation de rassasiement passe nécessairement par une politique d’auto-gavage menée par une incitation carabinée à la surconsommation.
Celui qui rejette le monde de la grande finance du prêt-à-bouffer-t’as-qu’à-acheter, prendra le risque d’être suspecté, compassionnellement, de pauvreté ou d’anorexie.
2) On ne chasse pas avec une "trompette", (pourquoi pas un saxophone ou un trombone tant qu’à faire), mais une trompe. On ne joue pas, on sonne.
Lorsque que l’on se fait l’apôtre des "valeurs ancestrales chasse", on devrait savoir de quoi on parle.
Je dirais plutôt ; vive la VRAIE chasse à courre, partie intégrante de la VRAIE culture française.
Et pour le carnivore ignare qui en fait une chasse cruelle, certes, je lui dirais qu’il n’est pas ignare pour rien, heureuse trouvaille de celui qui ne le savait pas et qui cautionne la cruauté décadente de l’industrialisation en passant par les abbatoirs les plus immondes au détriment de la noble tradition à abattre.