Les efforts de déminage déployés par Stéphane Richard, PDG d’Orange, n’auront pas suffi à éteindre la polémique ouverte par sa petite phrase du 4 juin sur la présence du groupe français de téléphonie en Israël.
Alors qu’il était au Caire, M. Richard avait déclaré que, s’il le pouvait, il déciderait dès « demain » le retrait d’Orange d’Israël, semblant faire écho aux appels au boycott lancés contre l’État hébreu.
Un responsable gouvernemental israélien a indiqué dimanche 7 juin à l’AFP sous le couvert de l’anonymat que M. Richard avait été « invité » à se rendre dans l’État hébreu par le gouvernement israélien, dans le but de clarifier ses propos. Samedi, le patron d’Orange avait dit regretter la vive polémique autour du maintien de la présence de son groupe en Israël, affirmant qu’il allait y rester.