Qui a dit que les Français sont des veaux ? Les voilà qui s’entichent de D. Strauss-Kahn parce qu’il est loin des querelles politiciennes, parce qu’il semble connaître ses dossiers, et parce qu’il occupe une haute fonction internationale. Mais savent-ils vraiment ce qu’est le FMI, le Fonds Monétaire International ? Et d’abord, qui est ce DSK ?
C’est le fils d’un Conseiller juridique et fiscal d’origine juive, installé au Maroc en 1955, puis après le tremblement de terre d’Agadir en 1960, à Monaco et à Paris. Il voit le jour à Neuilly sur Seine. Bref, un bon bourgeois de Neuilly, ou de Monaco, rien de très excitant. Etudes commerciales et d’économie, avocat d’affaires. Pas très excitant non plus pour le peuple de gauche !!!
Que fait-il au PS, après, en plus, un passage au CERES bien à gauche de Chevènement ? Il faudrait sans doute demander cela à ses amis d’Israël qui ont l’habitude de placer leurs pions un peu partout, et notamment dans les principaux partis politiques pour les orienter... où ? Voyons ! En faveur d’Israël et du libéralisme, cela va de soi.
Passons sur sa carrière, et arrivons à l’essentiel, le voici nommé... par la Droite, oui par Sarkozy en personne, à la tête du FMI. Bref, encore moins excitant que tout le reste, et pour le moins ambigu. Et qu’est-ce que le FMI ? Un organisme qui se moque des peuples comme un Roi se moque de la dernière de ses maîtresses...
Ecoutons par exemple les doléances du Président du Benin : Le président béninois, Boni Yayi, a dénoncé mardi à Cotonou le fonctionnement du Fonds monétaire international (FMI) au détriment des pays les plus pauvres : « Garant de la surveillance de la stabilité des changes, le Fonds monétaire international est caractérisé par un fonctionnement dissymétrique et même asymétrique au détriment des économies les plus pauvres de la planète », a-t-il écrit dans une lettre ouverte envoyée au président en exercice de l’Union européenne (UE), le président français Nicolas Sarkozy. Selon lui, "les conditionnalités du FMI ont souvent été sanctionnées par le quasi-abandon de l’Etat, dans son rôle stratégique, même en période de crise...Toujours soumis à des rappels à l’ordre du FMI, les pays africains ont beaucoup souffert de ce dysfonctionnement asymétrique du FMI » (http://www.africanmanager.com/artic...) Pardi ! Le FMI, sous couleur d’octroi de prêts aux pays en difficulté, est synonyme de contrôle, de domination, de perte de la souveraineté, de dérégulation du Marché du Travail, de dérèglementation du Système bancaire, de partialité en faveur des pays développés, de politiques d’ajustement structurel asphyxiant l’Etat et le secteur social, de privatisation des entreprises, de libéralisation du commerce, etc etc. Autant dire que le FMI, comme la BM, ont accru la pauvreté des pays pauvres, et enrichi les pays riches, notamment en accordant des prêts difficiles à rembourser et à des taux profitant plus aux banques qu’aux peuples. Et c’est DSK qui orchestre tout ça. Drôle de socialisme !
La réalité, c’est que le sieur en question serait une catastrophe pour la France. Passons sur son amour immodéré pour la gent féminine, si ses épouses s’en accomodent tant mieux pour elles, et sur son mépris des gens, sur son arrogance innée. J’en ai moi-même fait l’expérience à Perpignan, lorsque je lui ai parlé de la dangerosité de l’AMI, l’Accord Multilatéral Investissement, le pire ennemi des peuples. Il a balayé d’un revers de la main et avec condescendance ma remarque, en la qualifiant de "tarte à la crème des altermondialistes". Pfff ! Que ces choses-là sont déplaisantes à entendre pour un homme prétendûment socialiste - pourtant en pleine campagne électorale, alors qu’il était venu soutenir son poulain M. Ferrand, un brave garçon pâlot et inconsistant qui bridait un siège dans les Pyrénées Orientales. C’est sûr qu’avec DSK, mieux vaut une personnalité discrète, éteinte, qu’affirmée.
D’abord, Strauss-Kahn est tout sauf socialiste. Très exactement, c’est un ultra-libéral qui ne saupoudre son libéralisme de social que quand il ne peut pas faire autrement, notamment lorsqu’il est en campagne électorale. La communication, à laquelle il excelle comme son compère avocat d’affaires lui aussi, Sarkozy, est ce qui lui réussit le mieux. Cherchez les politiques sociales dans les actes, cherchez bien.... D’ailleurs, ces deux-là s’entendent comme larrons (de haut vol) en foire, ce n’est pas sans raison que l’un a choisi l’autre pour le FMI. A moins que ça ne soit par jalousie, pour éloigner un rival potentiel, de "gôche" cette fois. De gauche caviar, très caviar... malgré les "35 heures" qu’il a défendues avec Jospin-Aubry - et quelques emplois jeunes à Sarcelles, ville dont il a été élu maire en 1995. DSK est un fervent partisan de l’Europe de Bruxelles, incluant bien sûr Israël, pardi, et il est le chantre des ouvertures du capital, des privatisations massives et... de la sociale-démocratie, ressemblant comme deux gouttes d’eau à la "démocratie" libérale de la droite. Bref, cette gauche-là est la roue de secours du capitalisme, un joli support du Nouvel Ordre Mondial qu’on tente de nous imposer toujours fort démocratiquement, bien entendu... Quant à l’indépendance de la France, inutile de compter sur lui. Le pays de son coeur, celui qui occupe son esprit tout au long de la journée et pour lequel il travaille réellement, c’est Israël : "Je considère que tout Juif dans la diaspora, et donc c’est vrai en France, doit partout où il le peut, apporter son aide à Israël. C’est POUR CA d’ailleures qu’il est important que des Juifs prennent des responsabilités politiques" (Entretien à Passages, 1991), et dans Tribune Juive : "Chaque matin, je me lève en me demandant comment être utile à Israël". Je pose la question à toute personne sincèrement attachée au Bien de la France : Un Président français doit-il d’abord songer à être utile à un autre pays ? Et comment, en France, une fois élu Président, pourrait-il le mieux aider Israël ? Mais tout simplement en sacrifiant l’indépendance de la France, en étant soumis aux diktats d’Israël, notamment pour le Proche-Orient, en libéralisant toujours plus notre pays quitte à sacrifier des pans entiers de populations, en ouvrant toujours plus l’Europe à Israël et, le moment venu, en agissant pour que l’Etat de son coeur préside aux destins de l’UE, en entraînant la France dans les aventures impériales au service des USA, et bien entendu en poussant notre pays à agresser militairement l’Iran aux côtés d’Israël et de son clone américain. Bref, c’est l’apocalypse assurée... Si vous aimez les feux d’artifices, vous serez servi ! Alors, pas encore dégoûté de ce sieur-là ? Eh bien, votez-pour lui. Mais ensuite, comme pour Sarkozy, ne venez pas vous plaindre. Vous l’aurez cherché ! Et le réveil sera douloureux, très douloureux...