Le commissaire de police Helric Fredou, numéro deux de la SRPJ de Limoges, Haute Vienne, s’est suicidé dans la nuit de mercredi à jeudi au poste de police.
Le commissaire Helric Fredou faisait partie de l’équipe d’investigation travaillant sur l’attaque terroriste ayant frappé Charlie Hebdo.
Les suspects terroristes Cherif et Said Kouachi, qui ont été tués par la police le 9 janvier, ont fait leurs études supérieures dans la région de Limoges. Aucun doute que cela était l’objet de l’enquête policière de Helric Fredou. La police et les média ont établi que ce mercredi il était en réunion avec la famille d’une des victimes de Charlie Hebdo.
Le mercredi, pendant l’enquête sur Charlie Hebdo, il dépêcha une équipe de police sous son contrôle. Il a été signalé qu’il attendit le retour de son équipe pour un compte-rendu. Il rédigea ensuite son rapport de police.
D’après les médias, il se suicida aux alentours de 1h du matin le jeudi, dans les heures qui suivirent le compte-rendu de ses collègues. Il utilisa sa propre arme de service, un SIG-Sauer, pour se tirer une balle dans la tête.
Au moment de sa mort, la police déclara ne pas connaître les raisons de son supposé suicide. Cela se retrouve dans les déclarations officielles des médias : « Les raisons de son action sont pour l’instant inconnues. »
Cependant, une histoire parallèle apparait avoir été insérée dans le récit, très probablement de la part des agents de liaisons entre la police et les médias, qui raconta que Fredou était « déprimé et proche du burnout ». Pour n’importe quel officier de police français, cela semblerait plutôt bizarre qu’une personne souhaite passer à côté du plus gros évènement terroriste du siècle, de l’histoire en mouvement, comme c’est le cas.
Une autopsie réalisée à l’hôpital universitaire de Limoges « confirme le suicide ».
Aucun média n’en a parlé.
Les médias français décidèrent ou furent sommés de ne pas couvrir l’incident. Cela ne méritait pas d’être relayé ? Il n’y a de place que pour les « Je suis Charlie » et les « Liberté d’expression » pour les journalistes.
De même, les médias occidentaux, incluant tous les services principaux de presse (AP, AFP, Reuters, Deutsche Welle, etc.) ne couvrirent pas l’événement. Un article isolé dans Le Parisien présente le suicide comme étant absolument non relié à l’enquête sur Charlie Hebdo.
Alors que l’on décrivait Helric Fredou comme dépressif et victime de burnout, le rapport de police considérait son suicide comme totalement inattendu. En outre, il est important de noter que, conformément au rapport, il commit son suicide à son lieu de travail, à son bureau du commissariat de police. S’est-il suicidé ? A-t-il été incité à se suicider ? Ou était-ce juste un « flic honnête » exécuté sur ordre de la police judiciaire française ? Son rapport a-t-il été publié ?
Toutes ces questions sont adressées aux journalistes français. Cela s’appelle une enquête d’investigation. Ou est-ce purement et simplement de la censure médiatique ?