La Grande-Bretagne a autorisé ses entreprises à fournir à Damas et Téhéran du matériel militaire et d’intelligence malgré les déclarations de Londres sur le caractère "répressif" de ces régimes, écrit mercredi le journal britannique The Independent.
Une enquête menée par la Commission chargée de contrôle des exportations d’armes du Parlement britannique fait ressortir que ces dernières années, le gouvernement britannique a octroyé plus de 3 000 licences d’exportation, pour une somme équivalent à environ 15 milliards d’euros, pour l’exportation de marchandises stratégiques, notamment militaire et d’intelligence, à des régimes que le Foreign Office considère par ailleurs comme responsable de violations des droits de l’homme.
Selon le journal, dans un contexte où Londres déclare vouloir approvisionner l’opposition syrienne en armements et en équipements de protection, au moins trois contrats visant à fournir Damas en composants de véhicules blindés et en équipement acoustique ont été conclus par les entreprises britanniques.