L’armée américaine a frappé jeudi [25 février 2021] des infrastructures utilisées par des milices pro-iraniennes en Syrie. Selon l’OSDH, au moins 17 combattants pro-Téhéran ont été tués. Il s’agit de la première opération militaire de l’administration de Joe Biden décidée en réponse aux récentes attaques contre des intérêts occidentaux en Irak.
Le président américain Joe Biden a autorisé, jeudi 25 février, une frappe en Syrie contre des infrastructures appartenant à ce que le Pentagone a présenté comme des milices soutenues par l’Iran.
Qualifiant cette opération militaire de « défensive », le porte-parole du ministère de la Défense américain John Kirby, a précisé que des frappes avaient détruit « de multiples infrastructures situées à un poste-frontière utilisé par des milices soutenues par l’Iran, notamment le Kataeb Hezbollah ».
« Les frappes ont été autorisées en réponse aux attaques récentes contre le personnel américain et de la Coalition en Irak, et à des menaces toujours en cours contre ce personnel », a-t-il précisé.
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Trois attaques ont été imputées à des groupes armés pro-iraniens en une semaine, au moment où Washington demande des concessions à Téhéran avant de réintégrer l’accord dont les États-Unis se sont retirés en 2018 sous l’administration de Donald Trump.
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Bien que le Kataeb Hezbollah n’ait pas revendiqué ces attaques, le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin a assuré que la puissante organisation pro-iranienne en était bien responsable.
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Cette frappe a été décidée pour indiquer que les États-Unis souhaitaient punir les milices sans pour autant voir la situation évoluer en conflit, a expliqué un représentant officiel américain, s’exprimant sous couvert d’anonymat.
« Cette réponse militaire proportionnée a été menée en parallèle à des mesures diplomatiques, notamment des consultations avec les partenaires de la coalition » antijihadiste en Irak et Syrie, a souligné John Kirby. « L’opération envoie un message sans ambiguïté : le président Biden protégera les forces américaines et celles de la coalition », a-t-il conclu. « En même temps, nous avons agi de façon calculée, afin de calmer la situation dans l’est de la Syrie et en Irak. »
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