François Hollande a profité de la visite du chef de la Coalition nationale syrienne (CNS), Ahmed Jarba, jeudi 29 août à l’Elysée, pour insister sur les alternatives à l’intervention armée en Syrie.
"Tout doit être fait pour une solution politique, mais elle ne viendra que si justement, la coalition [syrienne] est capable d’apparaître comme une alternative avec la force nécessaire, notamment de son armée".
"Nous n’y parviendrons que si la communauté internationale est capable de marquer un coup d’arrêt par rapport à cette escalade de violence dont le massacre chimique n’est qu’une illustration", a-t-il ajouté en évoquant une "réaction appropriée", un terme déjà utilisé en début de semaine.
Silence sur l’aide aux rebelles
Le président français est pourtant apparu plus modéré dans ses propos, par comparaison à son discours devant les ambassadeurs mardi, où il avait assuré que la France était "prête à punir ceux qui ont pris la décision infâme de gazer des innocents". Une réunion extraordinaire du Parlement doit avoir lieu le 4 septembre et la question de la Syrie sera débattue.
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