@Talaverra, et autre Pierro San Giogio,
à Paris, les bourgeois sont partis, la ville est d’un calme ! Les coureurs matinaux en profitent. Les oiseaux aussi. Paris est propre et Hidalgo n’y est pour rien. Le 18eme, au grand dam des survivalistes n’a pas encore attaqué les quartiers bourgeois (cela viendra peut-être, mais je n’y crois pas trop.) Les magasins sont remplis, je ne vois aucune bousculade et la population petit à petit, se discipline. Il est possible de se promener avec une autorisation que vous vous faites à vous même. Une ineptie macrionienne de plus.
Le seul drame étant de ne plus profiter du café matinal dans le bar tenu par un kabyle en bas de chez moi, mais cela est fortement compensé par l’absence des bobos qui pullulent habituellement dans le XI eme arrondissement.
Paris n’est plus une fête et c’est merveilleux. Phillipe Murray doit bien sourire de là où il nous voit. Pour ma part, je dessine, lis, médite. Un jeûne de trois jours, un peu de remise en forme, rameur, renforcement musculaire au poids de corps. Et de fait un travail au ralenti. Tous n’ont pas cette chance, j’en suis conscient.
Profitons de cette psychose mondiale et transformons ce confinement en une retraite pour mieux nourrir, nos corps, nos esprits, nos âmes.
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