@ hère2lozere
Dans ce Journal de TV Libertés du 19 Juillet 2016, des infos édifiantes sont données sur l’attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan (de 1’40" à 4’45"), « l’antre de la torture » comme le questionne le titre de la vidéo. Voici un résumé à base de citations. On peut penser ici à des professionnels de la torture. Ces infos sont passées largement inaperçues du fait de l’horreur de l’attentat de Nice.
« Des bruits, des rumeurs, des mensonges », voilà comment étaient balayées d’un revers de main les descriptions de tortures infligées à une partie des victimes de l’attentat au Bataclan. Avec la parution des rapports de la commission d’enquête pour lutter contre le terrorisme, les faits sont confirmés par plusieurs témoins, victimes ou policiers ».
« Lors de l’audition à huit clos du 21 mars, les policiers de la brigade anti-criminalité du Val-de-Marne arrivés sur les lieux en premier ont décrit des scènes qui dépassent l’entendement. En effet, selon un gardien de la paix, des corps de victime n’ont pu être présentés aux familles à cause des sévices qu’ils auraient subi. Certains avaient été égorgés, décapités ou éviscérés. L’officier rapporte également que des femmes auraient subi des mutilations de leur appareil génital. Le tout aurait été filmé pour satisfaire les besoins d’image de l’ « État Islamique » pour réaliser ses vidéos de propagande ».
« L’explosion des kamikazes et la destruction dans la foulée de leur téléphone portable n’ont visiblement pas permis de confirmer l’envoi des images. Le gardien de la paix ajoutera par la suite que des actes sexuels ont été mimés sur certaines femmes avant de les mutiler. D’autres victimes ont quant à elles été énuclées [NDR : ablation du globe oculaire] ».
« plusieurs [policiers] précisent avoir été obligés de sortir, tant les scènes étaient insoutenables. La question qui subsiste porte alors sur le silence, quant à ces précisions cruciales, puisqu’elles révèlent des modes opératoires différents des kamikazes, dont les uniques motivations sont de faire un maximum de morts ».
« Par ailleurs, le fait qu’un ou des terroristes aient pris le temps de torturer les victimes peut en partie expliquer pourquoi le carnage n’a pas été d’une ampleur encore plus importante ».
« En bref, si le ministre de l’intérieur et le premier ministre expliquent à chaque attentat que toute la lumière doit être faite sur ces actes, il semble que tout le monde ne soit pas autorisé à être éclairé ».