Le 21 janvier à Montréal, au Théâtre Rialto, on pourra voir un documentaire hyper controversé, qui sème la polémique depuis des semaines.
Imaginez : The Red Pill (la pilule rouge) est un documentaire, réalisé par une femme, qui donne la parole à des groupes de défense des droits des hommes !
On y parle (entre autres) du taux de suicide, du décrochage scolaire et de la violence conjugale qui touche les mâles occidentaux.
Or, à Ottawa en décembre, une représentation du film a été annulée. Quand le film a finalement été présenté dans une autre salle que celle prévue initialement, des manifestantes(s)s traitaient les spectateurs qui allaient voir le film de « nazis ».
En Australie une pétition a circulé pour empêcher la diffusion du film et même pour empêcher la réalisatrice d’entrer au pays... Une projection à Melbourne a été annulée ! En Angleterre, des groupes de pression ont tenté en vain d’empêcher les projections du film.
Des féministes, qui n’ont même pas vu le film, seulement des extraits, sont même allées jusqu’à qualifier le documentaire de misogyne.
La réalisatrice, l’Américaine Cassie Jaye, a eu toutes les difficultés du monde à financer son film. Des compagnies avaient peur d’être associées à ce sujet aussi controversé ! Elle a dû se tourner vers une campagne de sociofinancement pour boucler son budget. [...]
J’ai demandé à Cassie ce qu’elle avait le plus appris en rencontrant ces groupes de droits des hommes. Elle m’a parlé de la mortalité au travail qui touche les hommes à 95% ; des morts dans l’armée qui touchent les hommes à 98% ; des droits des pères qui sont bafoués par le système de justice ; du décrochage scolaire chez les garçons alors que les programmes gouvernementaux visent seulement à aider et encourager les filles ; du taux de suicide alarmant chez les hommes ; de la moins grande espérance de vie des hommes ; des gars qui se trouvent à payer des pensions alimentaires pour des enfants qui ne sont pas les leurs ; des hommes victimes d’agressions sexuelles ; etc.
« Ce n’est pas que les hommes sont plus des victimes, ou que les femmes sont plus des victimes. C’est que les problématiques des hommes ne sont pas les mêmes que celles des femmes. Mais le féminisme, qui est supposément pour l’égalité, ne se penche pas sur les problématiques typiquement masculines. »
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Un aperçu du film :
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