Après le rétablissement des sanctions américaines contre l’Iran, le groupe français Total a officiellement quitté le projet South Pars et sera remplacé par une autre société, selon le ministre iranien du Pétrole.
Le groupe français Total s’est officiellement désengagé de ses projets d’investissements de plusieurs milliards de dollars en Iran, après le rétablissement des sanctions américaines contre ce pays, a annoncé lundi le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanghaneh.
« Total s’est officiellement retiré du contrat pour le développement de la phase 11 du projet South Pars (…) Le processus de remplacement par une autre société est en cours », selon les propos du ministre rapportés par la télévision.
Sollicité par Reuters à Paris, Total n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire.
L’agence de presse iranienne Irna a rapporté le 11 août que la compagnie nationale chinoise CNPC avait repris la part de Total dans le gisement gazier mais un responsable de la compagnie pétrolière nationale iranienne (NIOC) a rapidement démenti ces propos.
Le contrat signé en 2017 en vue du développement de la phase 11 de South Pars attribuait à Total une part de 50,1 % dans ce qui apparaît comme le plus grand gisement gazier au monde, avec un investissement initial d’un milliard de dollars.