François Hollande a quitté l’Allemagne où il a rencontré la chancelière Merkel pour se rendre dans le Caucase.
Arrivé sur le sol azerbaïdjanais, le locataire de l’Élysée a livré ses lumières sur les référendums qui ont lieu aujourd’hui dans l’est de l’Ukraine, considérant avec mépris la consultation du peuple :
Sa tournée dans le Caucase doit durer trois jours. Après l’Azerbaïdjan, il se rendra lundi en Arménie. Malgré la présence de 500 000 Français d’origine arménienne dans l’Hexagone, les gouvernements successifs n’ont jamais été capables d’étoffer les relations commerciales de la France avec ce pays. Ainsi, en 2013, le volume des échanges commerciaux avec Erevan n’a pas dépassé la cinquantaine de millions d’euros...
Le voyage s’achèvera mardi en Géorgie, État en délicatesse avec la Russie depuis le conflit de 2008, dont l’issue avait été la proclamation de l’indépendance de l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie, deux territoires séparatistes géorgiens peuplés de russophones. L’agitation de Nicolas Sarkozy durant cette crise avait été présentée par les médias occidentaux comme une mise au pas de Vladimir Poutine.
Malgré les communiqués d’apaisement de l’Élysée, qui affirme que « nous ne concevons pas le travail de rapprochement avec l’Union européenne comme un travail mené contre la Russie », il est évident que François Hollande parlera Union européenne, donc OTAN et rapprochement tous azimuts avec le camp atlantiste aux chefs de ces trois États.
Voir aussi, sur E&R :