Quelle distribution étincelante ! Fary, Éboué, Soprano, Tagbo, JoeyStarr (il ne manque plus qu’Adama et George)... La place nous manque pour égrener tous les Noirs qui forment l’ossature de ce film comique antiraciste. On dirait que le grand Sanhédrin du cinéma français a décidé de tous les fourrer dans un seul film pour les récompenser de leur lutte antiraciste anti-Blancs, et pour les contenir par la même occasion, comme les ghettos étaient conçus pour circonscrire la communauté noire américaine. Mais c’est sûrement du complotisme.
Hélas, des (sales) Blancs et des (vilains) juifs – Jonathan Cohen (qui n’est apparemment pas le fils de Patrick Liste Noire), Mathieu Kassovitz (qui est bien le fils de) – se sont glissés dans le casting, on imagine pour surveiller les Noirs, les fouetter au cas où et éventuellement prendre de l’argent si Tout simplement noir en gagne, ce qui n’est pas gagné en ces temps de crise économique néolibérale : les cinémas ont rouvert mais tournent à vide, primo faute de films, secundo faute de bons films, tertio les Français n’aiment pas trop l’impôt antiraciste. Et puis la comédie française socialo-sioniste nous a habitués à de la vannasse de banlieue estampillée Canal+ crachée par des amateurs de cannabis et/ou de coke, ça sent le Mouloud de Clique TV, le Belattar de la Macronie, le JoeyStarr de pacotille. Bref, ça sent SOS Racisme.
Mais ne soyons pas chiens : nous n’avons pas encore vu le chef d’œuvre, qui sort le 8 juillet, car il s’agit d’un chef d’œuvre. C’est en tout cas l’avis de Libé qui affiche le visage hilare du réalisateur Jean-Pascal Zadi en gros plan :
L’interprète principal est l’humoriste racialiste Fary. Pourquoi racialiste ? Eh bien pour Fary, qui a quand même été lancé sur le service public par un Blanc (l’homosexuel Ruquier), et applaudi par des Blancs dans ses spectacles (les Noirs n’ont pas de quoi payer l’entrée), « la France n’est foncièrement pas antiraciste », ce qui signifie si on a bien suivi nos cours de maths de CM2, que la France est un pays raciste.
Fary, c’est le racialiste qui monte, et Léa Glucksmann Salamé ne s’y est pas trompée :
« Avec ce qu’il s’est passé il y a quelques semaines après la mort de George Floyd, rarement un film a aussi bien résonné dans la réalité, vous avez eu avec les réalisateurs Jean-Pascal Zadi et John Waxx une vista dingue, une chance folle ! »
Le problème, c’est un film de Noirs avec des Noirs réalisé par un Noir. Pour nous, il y a conflit d’intérêts, c’est comme la greluche à la tête de l’IGPN qui estime qu’il n’y a pas eu de violences policières pendant les 18 mois de répression sanglante des Gilets jaunes par les forces de l’ordre.
Une petite quenelle en passant à madame Gluxi qui a interrogé l’ex-PDG de Radio France, soupçonné d’avoir été un ami proche de Macron, mais la rumeur s’est heureusement éteinte. La propagandiste de service public audiovisuel en a lâché une énorme, qui donne une idée de sa conception de la démocratie :
« C’est pas un danger démocratique que chacun écoute ses petits goûts personnels, ne s’intéresse pas aux autres ? »
Résumé : les artistes noirs encadrés par Cohen & Kassovitz, les commissaires politiques de la comédie, la Salamé-Glucksmann mandatée pour faire de Fary une star, le même Fary qui insulte la France alors que toutes les portes des médias et des salles de spectacles lui sont ouvertes, on voit venir l’ingénierie socialo-sioniste antiraciste grosse comme le cul de Claudia (Tagbo, on a le droit, Zadi parle de son gros cul dans le film, mais elle lui retourne une taloche).