Le Suaire de Turin étant un faux grossier qu’en 2005, le Carbone 14 a permis de faire remonter à 800 ans, ce n’est pas l’ADN du Prophète Jésus historique qui a été analysé, mais celui du falsificateur et fabricant de reliques qui a prise la pose.
En observant le Suaire en la Cathédrale San Giovanni Battista lors d’un séjour en Italie, j’avais compris la supercherie : le drap, décrit comme jauni, est en fait d’une blancheur immaculée et parfaitement épargné par les termites. La fibre n’est donc pas d’époque et les contours du corps d’un prétendu Jésus sur la croix m’avaient paru d’une netteté suspecte. Les commanditaires de cette fausse relique ont voulu créer un fétiche sur lequel la populace était invitée à cristalliser sa ferveur. Celui qui a exécuté la commande devait être druse, si bien que le Jésus historique né à Bethléem en Palestine, reste un Sémite, tout comme l’étaient Moïse, Salomon et Mahomet.
Je vous laisse faire une recherche sur la façon de fabriquer, en quelques minutes, un faux Suaire. Le reportage que vous évoquez part d’une hypothèse de travail biaisée, qui consiste à jeter un doute sur l’historicité de Jésus (afin de fragiliser la foi), au lieu de remettre en cause l’authenticité du Suaire, qui n’est guère une pièce archéologique mais un artefact.
et 
!
