L’ancien président américain a donné samedi son premier discours télévisé depuis des mois, lors de la convention du parti républicain de Caroline du Nord.
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Si l’ancien président américain a retrouvé sa musique de campagne, le ton était plus posé, plus contenu devant les quelque 1 200 personnes invitées à la convention du parti républicain de Caroline du Nord que lors de ses célèbres grands meetings.
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Et a répété ses allégations infondées de fraude électorale massive lors de la présidentielle de novembre 2020. « Cette élection restera dans l’histoire comme le plus grand crime du siècle », a lancé celui qui n’a toujours pas explicitement reconnu la victoire de son successeur démocrate, Joe Biden, près de cinq mois après avoir quitté la Maison-Blanche.
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« La survie de l’Amérique dépend de notre capacité à élire des républicains à tous les niveaux, en commençant par les midterms l’année prochaine », a-t-il déclaré. Immigration clandestine « à des niveaux record », « entreprises pillées par des cyberattaques étrangères », prix de l’essence « qui explose » : M. Trump a dépeint une image calamiteuse du début de mandat de Joe Biden. « L’Amérique est méprisée et humiliée sur la scène mondiale » et s’incline « devant la Chine », a-t-il par ailleurs déploré.
Le 45e président des États-Unis a aussi repris d’autres grands sujets populaires chez les républicains tels que la défense du droit de port d’arme ou l’« endoctrinement » supposé des écoliers dans les écoles publiques où l’on parle du racisme – deux sujets qui ont généré des applaudissements.
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Le magnat de l’immobilier a aussi pointé du doigt les « procureurs de la gauche radicale à New York », alors qu’un grand jury y a été mis en place en mai en vue de déterminer les charges qui pourraient peser contre M. Trump ou son groupe.
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Volontiers provocateur, M. Trump avait lâché vendredi que, « la prochaine fois » qu’il serait à la Maison-Blanche, il n’inviterait pas le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, outré qu’il est d’avoir vu son compte sur le réseau social être suspendu pendant deux ans – une décision sans précédent. Également banni de Twitter, l’ex-président a encore épinglé le patron de Facebook samedi : « On ne peut pas laisse ce genre d’individu mener notre pays. » Quant à un retour sur la plate-forme ? M. Trump n’est « pas vraiment intéressé »...