Une source très bien placée à Bercy, lecteur très régulier de Scriptoblog, a eu la gentillesse de faire connaître à la rédaction quelques projets des grosses huiles du Ministère.
Pour les naïfs et autres doux candides qui pensaient que la hausse déguisée de la CSG et de la CRDS (qui rapportera trois fois plus que la contribution exceptionnelle sur les très hauts revenus, soit 550 millions d’euros), la taxe sur les parcs de loisirs (finalement abandonnée), celle sur les sodas et les boissons sucrées (qui risque de fragiliser l’emploi dans ce secteur), les augmentations sur le tabac et les alcools forts, allaient être les dernières mesures d’austérité qui frapperaient la France risquent de déchanter en lisant ces quelques lignes.
La facture grecque arrive et elle va probablement faire très mal.
Quatre pistes sont essentiellement à l’étude.
Première option : lever un nouvel impôt. Impôt déjà surnommé dans les couloirs du ministère "impôt-crise".
Deuxième "solution" envisagée : augmenter la TVA de 1 à 2 points. En clair passer de 19,6% actuellement à 20,6% ou 21,6%.
Troisième possibilité : faire passer la TVA à taux réduit (5,5%) à 12%. Cela concerne notamment les produits de première nécessité.
Quatrième et dernière option : mettre sur pied une nouvelle taxe additionnelle en supplément de la TVA.
D’après cette source, le gouvernement pourrait trancher seulement entre une des quatre propositions, ou bien en choisir deux (ou trois) voire mettre les quatre en place, et ce, en fonction du niveau d’aggravation de la situation et des menaces proférées par les agences de notation. En revanche, tout devrait être mis en sommeil d’ici à 2012. Echéance électorale oblige. Mais après la présidentielle et les législatives, le peuple français va comprendre sa douleur.
L’équipe Scripto aurait eu de sérieux remords à ne pas partager ces heureuses nouvelles avec son lectorat.