30% des jeunes Tunisiens sont au chômage. Une partie d’entre eux voit son avenir en Europe. Avec la permission de Jacques Attali, ministre plénipotentiaire de France depuis 35 ans, l’aide des ONG, la bienveillance des médias occidentaux et l’encouragement des autorités locales, qui se débarrasse ainsi d’une jeunesse aussi dangereuse que désœuvrée, ils sont de plus en plus à tenter leur chance pour l’Italie ou la France.
Mais de l’autre côté de la Méditerranée, malgré une intense pression médiatico-politique, les peuples se réveillent, le nationalisme pointe le bout de son nez, les régimes vacillent...
Les échanges verbaux entre Macron et Salvini illustrent, pour le Système, le risque de basculement des peuples. Extrait du Monde du 22 juin 2018 :
« Les tensions persistent entre Paris et Rome. Et les échanges entre les dirigeants des deux pays sont tout sauf amènes. Dans un discours enflammé à Quimper (Finistère) jeudi 21 juin, à quelques jours d’un sommet européen restreint crucial sur la gestion des migrants, Emmanuel Macron a dénoncé “la lèpre qui monte” en Europe, “le nationalisme qui renaît, la frontière fermée que certains proposent”. Le chef de l’État s’est aussi emporté contre “les donneurs de leçons” qui “m’expliquent qu’il faut accueillir tout le monde” sans voir “les fractures de la société française”.
Si M. Macron n’a cité aucun nom, ses propos visaient, entre autres, les nouveaux “hommes forts” au pouvoir en Italie, à commencer par le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini. Celui-ci n’a d’ailleurs pas tardé à réagir. Lors d’une visite à Terni, jeudi, le leader de la Ligue (extrême droite), interrogé sur les tensions avec Paris, a répliqué : “si Macron cessait d’insulter et pratiquait concrètement la générosité qui emplit sa bouche, en accueillant les milliers d’immigrants que l’Italie a accueillis ces dernières années, ce serait mieux pour tout le monde”, a-t-il déclaré, selon l’agence de presse italienne AGI. »
Salvini a envoyé une salve au président français :
« Nous sommes peut-être des lépreux populistes, mais je tire les leçons de ceux qui ouvrent leurs propres ports. Accueillez des milliers de migrants et, ensuite, on pourra parler. »
Notre docteur Knock national a découvert une nouvelle maladie : la lèpre nationaliste. Il n’a pas vu en passant la chaude-pisse macroniste.
— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) 22 juin 2018
Il est vrai que les propos de Macron sur la « lèpre » sont insultants pour les nations qui ne veulent pas être altérées et les peuples qui ne veulent pas être détruits :
« Je vous le dis avec beaucoup de gravité. Beaucoup la détestent, mais ils la détestent depuis longtemps et vous les voyez monter, comme une lèpre, un peu partout en Europe, dans des pays où nous pensions que c’était impossible de la voir réapparaître. Et des amis voisins, ils disent le pire et nous nous y habituons. »
Comprendre que la tradition d’accueil est instrumentalisée par les élites mondialistes et que toute résistance est associée à la « lèpre » nationaliste, c’est-à-dire au fascisme. Macron a les mots de « cohésion nationale » à la bouche, mais dans les actes, c’est de dislocation permanente dont il s’agit.
Confirmation par les propos de l’agent mondialiste Cohn-Bendit, dont le projet est simple : détruire les nations en affaiblissant les défenses nationales.
#Migrants : "@GerardCollomb a repris le langage de l'extrême droite", fustige Daniel Cohn-Bendit. >> https://t.co/AvaSg2KMok #Immigration #QDI pic.twitter.com/CBFzTCk3Gf
— LCP (@LCP) 21 juin 2018
Du côté des médias aux ordres, France 2 ne verse plus dans l’immigrationnisme béat, mais ne tombe pas non plus dans le souverainisme, qu’il soit français ou italien. On explique, on justifie l’immigration par le différentiel social. Ici, le témoignage d’un Tunisien qui voit partir les jeunes :
« Ceux qui partent sont des chômeurs ou des voyous, ils posent des problèmes ici, il vaut mieux qu’ils partent en Italie... »