« Un quotidien officiel chinois a prié l’OTAN de se trouver un cerveau rationnel », selon le spécialiste en géopolitique de BFM Business.
Crise ukrainienne : le soutien de la Chine à la Russie atténué par un appel au calme à toutes les parties
La réaction de Pékin pourrait changer selon que la situation s'envenime ou non pendant les Jeux olympiques
Benaouda Abdeddaïm pic.twitter.com/mmnNG5JPcM
— BFM Business (@bfmbusiness) January 28, 2022
Bernard-Henri Lévy, lui, a déjà choisi : ce sera la guerre. Comme d’habitude, on allait dire.
L’écrivain Bernard-Henri Lévy a estimé le 27 janvier sur Fox News que l’Occident, notamment les États-Unis, n’avait « pas le choix » et devait réagir à ce qu’il croit être une déclaration de guerre de Vladimir Poutine en Ukraine.
« Ils vont se battre » : c’est par ces mots que l’écrivain Bernard-Henri Lévy a évoqué l’armée ukrainienne et les tensions qui règnent actuellement avec la Russie, lors d’une intervention sur Fox News le 27 janvier.
« Si [Vladimir] Poutine décide d’envahir, ce sera [une guerre] vraiment sanglante et sale », a-t-il poursuivi, affirmant que « les Ukrainiens, aujourd’hui, sont aptes à se battre, aptes à se défendre. J’ai vu leurs tranchées, j’ai vu leurs armes. Ils n’ont pas les moyens de vaincre, mais ils ont de quoi se défendre eux-mêmes ».
We have no choice. #Putin declares war. We have to react and stand by our values. #UkraineCrisis #UKRAINE #UkraineConflict #Ukrain #Ukraina #UkraineWillResist #RussiaUkraine pic.twitter.com/cY8AdvYitN
— Bernard-Henri Lévy (@BHL) January 28, 2022
Interrogé sur la lassitude qu’ont pu générer dans l’opinion les récents conflits armés, en particulier l’Afghanistan pour les États-Unis, le réalisateur d’Une autre idée du monde est resté ferme : « Nous n’avons pas le choix, nous ne vivons pas dans un monde d’anges », a-t-il souligné.
Bernard-Henri Lévy a avancé dans la foulée que si les États-Unis n’affirmaient pas leur présence en Ukraine, cela pourrait avoir des répercussions sur la situation à Taïwan. Plus encore, l’écrivain croit qu’une attitude passive de la part des Américains pourrait bouleverser l’ordre mondial : « Nous vivrons dans un autre monde, dominé par les Chinois, dominé par les Russes. [...] Si nous voulons la paix, nous devons accepter la guerre froide », a-t-il assuré.
Des appels aux armes réguliers
Figurant parmi les initiateurs du mouvement des « nouveaux philosophes » dans les années 1970, Bernard-Henri Lévy n’en est pas à son premier appel en faveur d’un conflit armé.
Dès 1999, il avait apporté son soutien à une campagne de bombardements de l’OTAN en Yougoslavie, contre des cibles serbes. En 2011, il exhorte la France à déclarer la guerre à la Libye, intervention présentée comme « humanitaire » sur la foi de prétendus bombardements de la population civile par l’armée de l’air libyenne, bombardements dont l’existence a été très largement remise en cause depuis. Des conflits ayant fait plusieurs dizaines de milliers de morts, y compris parmi les populations civiles.
Dix ans plus tard, le media Blast, fondé par le journaliste d’investigation Denis Robert, publie un document présenté comme un « ordre de paiement » d’un montant de 9,1 millions d’euros à destination du philosophe, adressé en octobre 2011 au directeur de la trésorerie du Qatar par Yousef Hussain Kamal Al-Emadi, alors ministre de l’Économie et des Finances de l’émirat et président de la Qatar National Bank (QNB). Dénonçant un « faux grossier », Bernard-Henri Lévy poursuit alors Denis Robert en diffamation. Le mercredi 22 septembre, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris déboute le philosophe. L’affaire est aujourd’hui en appel.
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