Quand les Américains ont envahi, puis détruit l’Irak en 2003, l’armée a été secondée par des groupes privés de sécurité, avec les fameuses « marques » de triste mémoire, Halliburton et Blackwater, qui proposaient de la reconstruction et du mercenaire.
C’est le contribuable américain qui finançait tout cela, et cela permettait au gouvernement de Bush Jr de ne pas se salir les mains. L’emploi de sociétés privées permet à un gouvernement « démocratique » de déléguer les sales besognes, comme la répression, mais aussi l’extorsion. Sans parler de la torture.
On rappelle que Halliburton est au départ une société de services pétro-gazière, mais aussi d’armement, un groupe tentaculaire de 50 000 employés, avec des missions qui frôlent le renseignement en pays étranger, puisqu’elle est implantée dans 70 d’entre eux.
C’est Dick Cheney qui rachète cette pépite en 1990 (avec quel argent ?). On passe sur les pots-de-vin et la corruption de gouvernements, c’est tellement banal, à la manière de Lockheed, qui remporte ainsi les marchés des avions de chasse et de lanceurs de missiles. Wiki nous dit aussi une chose intéressante sur Halli, ensuite on repasse à Blackwater et Wagner, ce sont les actionnaires : on y retrouve Vanguard et BlackRock, qui sont aussi les deux plus gros actionnaires du Big Pharma !
Depuis le lancement de l’opération spéciale qui consiste à récupérer les républiques russes du Donbass, la télé française s’est intéressée, Arte en tête, au groupe paramilitaire Wagner, qui « travaille » déjà en Afrique. Il est actif en Ukraine, bien évidemment, et nos médias mainstream font soudain leur travail d’investigation, ce qui est une bonne chose. En 6 mois, en 2022, Arte a diffusé deux sujets sur Wagner, pour qu’on comprenne bien qu’ils sont dans le camp du mal.
On aurait aimé avoir la pareille sur Blackwater et Halliburton, mais ça viendra peut-être, histoire d’équilibrer l’info, sait-on jamais.
Depuis des années, Wagner est soupçonné de jouer un rôle dans la réalisation des ambitions du Kremlin, y compris en Ukraine.
Le chef du groupe russe de mercenaires Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé vendredi qu’un « ancien général » des Marines américains faisait partie de cette armée privée dont les recrues combattent notamment en Ukraine.
Répondant à une question du journal finlandais Helsingin Sanomat, l’homme d’affaires russe a répondu : « Il n’y a pas beaucoup de citoyens finlandais chez Wagner PMC, environ 20 personnes. Pour des raisons évidentes, je ne peux pas fournir d’informations exactes à leur sujet ».
« J’ai une très bonne opinion des Finlandais sur le champ de bataille. Ils combattent au sein d’un bataillon britannique (faisant partie de Wagner) qui est commandé par un citoyen américain, ancien général du Corps des Marines », a ajouté Evguéni Prigojine cité par le service de presse de sa société Concord.
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