Le 11e forum YES (Yalta Européen Stratégy), se tenait les 12 et 13 septembre dernier. Organisé à Kiev (et non en Crimée comme à l’habitude) par l’oligarque juif ukrainien Viktor Pintchouk [1], ce mini-Davos, conçu pour pousser l’Ukraine dans le camp occidental, réunissait cette année des invités de marque comme le patron d’Euro RSCG Stéphane Fouks, Dominique Strauss-Khan, le président Ukrainien Petro Poroschenko, Pierre Lellouche, José Manuel Barroso ou encore Lawrence Summers [2].
Ce dernier a déclaré :
« Je ne pense pas que les États-Unis peuvent faire de plus sage investissement, que de verser de l’argent à l’Ukraine. C’est exactement comme quand le président des États-Unis Harry Truman a versé de l’argent dans le plan Marshall. »
Une déclaration qui n’est pas sans rappeler les propos de Georges Soros exprimés le 25 mai dernier sur CNN [3], lorsque celui-ci déclarait que sa fondation avait « joué un rôle important dans les événements actuels ».
Encore une fois cet aveu est l’œuvre d’un ponte de la finance mondiale. En effet, Lawrence Summers (Samuelson, du nom de naissance de son père), 59 ans, ancien chef économiste de la banque mondiale (1991-1993), ancien secrétaire au Trésor des États-Unis (1999 à 2001) et candidat malheureux à la succession de Ben Bernanke à le tête de la Réserve fédérale des États-Unis en janvier dernier, est un des plus éminents disciples du fondateur de l’école de Chicago Milton Friedman. Il avait toutefois dû démissionner de la National Academy of Science en juillet 2006 suite à des déclarations chocs :
« Je pense que la logique économique qui veut que des masses de déchets toxiques soient déversées là où les salaires sont les plus faibles est imparable. »