Le départ du président Ben Ali, qui dirigeait le pays depuis plus de 23 ans, ouvre une nouvelle page dans l’histoire de la Tunisie. Mais la rue et l’opposition ne crient pas encore victoire, comme le souligne le quotidien algérien El Watan.
Si Ben Ali est parti, il reste Fouad Mebazaa (président du Parlement), Mohamed Ghannouchi (Premier ministre), des symboles de l’ancien régime. Le premier est désigné président par intérim au titre de l’article 57 de la Constitution ; le second est chargé de former "un gouvernement de coalition nationale". Ainsi, la partie, pour l’opposition, ne fait que commencer tant le défi de la transition démocratique que doivent définir ensemble les personnalités les plus en vue de l’échiquier politique tunisien reste entier.
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