Des dizaines de milliers festivaliers du Burning Man étaient toujours piégées dimanche par la boue en plein désert du Nevada, alors que la police américaine enquête sur une mort survenue lors des intempéries.
Des dizaines de milliers festivaliers du Burning Man étaient toujours piégées dimanche par la boue en plein désert du Nevada, alors que la police américaine enquête sur une mort survenue lors des intempéries qui ont transformé le site en gigantesque champ de boue. La police de l’Etat américain du Nevada (Ouest) a annoncé samedi enquêter sur une mort « survenue au cours de cet épisode de fortes pluies », sans fournir davantage de détails sur les circonstances du décès.
Sur des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, la « playa », immense terrain à ciel ouvert où se tient le rassemblement, apparaît comme impraticable. « Un peu plus de 70.000 personnes » étaient encore bloquées sur le site dimanche, selon le shérif du comté, Nathan Carmichael, interrogé par CNN. Certaines tentent de quitter le site à pied pour rejoindre la seule route praticable, 8 km plus loin.
#BurningMan2023 Good video of #BurningMan2023
Most burners are leaving behind the camps and trash. Will be a big environmental cleanup crisis in the days to come #BurningMan2023 #burningman #burningman2023 #blackrockcity #Burningman #Ebola pic.twitter.com/1ZSiiLOI27— Laraib Khan Hercules (@LaraibHercules) September 4, 2023
De nouvelles précipitations attendues
Les autorités locales demandent toutefois aux personnes de « rester sur place jusqu’à ce que le sol redevienne suffisamment solide et sûr » pour permettre les déplacements. Les accès à Black Rock City, le nom du site du festival installé en plein cœur du désert du Nevada, à quelques dizaines de km des premières habitations, ont été fermés dès vendredi en raison des intempéries. « Vous ne pouvez pas vraiment marcher ou conduire » en raison de la boue, témoigne Christine Lee, une festivalière, sur une vidéo partagée samedi sur TikTok.
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Le festival avait été confronté l’année dernière à une intense vague de chaleur avec des vents forts qui avaient déjà rendu l’expérience difficile pour les « burners », surnom des festivaliers.
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