Une note de lecture issue du numéro 67 de la revue Réfléchir & Agir.
Ce texte est celui d’une conférence donnée en allemand par Evola le 7 décembre 1940 au palais Zuccari à Rome.
Pour le baron, l’homme supérieur est celui qui est capable de dépasser sa condition humaine par la contemplation ou par l’action, « deux voies distinctes pour parvenir à la même réalisation spirituelle ».
La guerre dans sa forme militaire (dite « petite guerre sainte ») peut être une de ces formes d’initiation. La « grande guerre sainte » intérieure, propre à chacun, celle que nous menons contre nous-mêmes, au contraire, doit permettre à l’homme de se dépasser, de sortir des tentacules de cette étrange végétation qui pousse au fond de lui et le tire constamment vers le bas.
Evola, ancien combattant de 1914-1918 avait connu cette fièvre interne qui pousse à l’héroïsme. D’autres grands hommes de guerre aussi différents qu’Ernst Jünger ou Hélie de Saint Marc n’ont pas écrit autre chose sur le sujet. Le combat sur le terrain est avant tout un combat intérieur contre soi-même susceptible pour les meilleurs de créer cette force qui rend capable de surmonter la crise de la mort.
Un texte incontournable d’Evola judicieusement réédité par nos amis de Kontre Kulture.
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