Aujourd’hui, il faut être soit totalement abruti, soit sacrément complice pour ne pas devenir résistant face au Système, ne serait-ce que mentalement. On ne parle même pas de résistance active, la résistance passive d’une masse critique de la population, ce serait amplement suffisant : on ne demande pas la Lune, surtout aux Américains. D’ailleurs, les Russes veulent y retourner, nous prévient France Info.
Des volontaires pour une 5e injection ?
Non, en ce mois d’août 2023, les effets secondaires nocifs (pour l’humanité mais précisément pour les Français) du Système et de ses représentants sont tels, qu’au-dessus de 50 de QI, on a théoriquement compris l’arnaque. Ou les arnaques, puisqu’elles viennent de partout. Jugez vous-mêmes.
On ne se rabaissera pas à commenter cette une de La Dépêche du 10 août 2023, qui sent la naphtaline des placards du trio malfaisant Buzyn-Véran-Delfraissy, responsable d’une monumentale création d’espaces, pour parler gentiment, dans les Ehpad en 2020. Mais La Dépêche n’est pas seule à couler moralement : il y a aussi Le Parisien, et toute la chenille mainstream :
Ah, les subventions de l’État, ça vous change une info et une déontologie !
Dans le même ordre d’idées – Ils nous prennent pour des imbéciles finis –, on a cette sortie du Point du 10 août 2023 :
Et pourquoi pas un article sur Biden qui dénonce les attouchements de Trump sur des petites filles, en public ? Ce serait, convenez-en, dans le registre de l’inversion accusatoire, presque équivalent.
Le conflit russo-ukrainien ou otano-russe donne l’occasion d’éliminer beaucoup de pointures médiatiques, ou considérées comme telles par les journalistes mainstream. Dans ce genre de cas, il est bon de se recourir à un effet miroir entre 2022 et 2023. Ça donne l’époustouflant :
« Le scénario le plus probable est celui de l’effondrement de l’armée russe. »
Il y a un an…https://t.co/Z1Pl9Sf24e
— Régis Le Sommier (@LeSommierRgis) August 9, 2023
De l’autre côté de l’Atlantique, la Pravda américaine a toujours misé sur la guerre et les bombardements. On l’appelle désormais « la vendeuse de guerres ».
On va rester en Amérique avec cet autre cas qui a surgi des entrailles de la bête immonde et stupide qu’est la presse mainstream, l’interview de Laurence Haïm dans Elle, l’hebdo féministe affreusement daté. Le titre, déjà, coupe le souffle :
Plus juste aurait été L’art de la propagande mainstream pro-américaine, mais ça aurait été moins vendeur, et puis des lectrices se seraient mises à penser, « eh, mais elle bosse pour qui, celle-là ? »
On est en droit de se le demander, vu la carrière, qu’on a un peu suivie sur Canal+ et sur Twitter, de l’envoyée spéciale à Washington. Envoyé spéciale dans le camp anti-Trump serait là encore plus juste...
Reporter de guerre puis correspondante à Washington pour Canal+ et iTélé, seule Française à avoir interviewé deux fois Barack Obama, Laurence Haïm est une pointure telle qu’on en croise rarement. Rencontre inspirante.
Dans ce portrait dithyrambique, on trouve des perles rares. Personnellement, on en a fait un collier, une haïmette. Prêts pour le décollage dans la connosphère ?
Elle est accréditée « full access » à la Maison-Blanche et au Pentagone.Ses confrères la titillent pour son côté « obamaniaque », elle s’en défend.
Elle se définit ainsi : « Je suis journaliste ».
D’elle, il [Demaizière, le portraitiste de l’intime de « Sept à huit » sur TF1] se rappelle : « C’était une “attachiante” avec un toupet monstre. Une fille qui foutait le feu à son appartement en faisant des fondues. Une ambitieuse forcenée, comme l’héroïne de Joseph Mankiewicz dans “Ève”. Une passeuse de frontières, capable de dégoter une accréditation en moins de deux et de se faufiler au premier rang. »
Jérôme Godefroy se souvient : « La chronique de Laurence était catastrophique. Avec Jean-Jacques Bourdin, on le lui répétait chaque matin. Vu ce qu’elle est devenue, ça donne de l’espoir ! Elle a énormément bossé. »
Elle habite à trois cents mètres de Ground Zero, couvre les attentats du 11- Septembre. En tire un récit intitulé « Journal d’une année à part ». Un an après, alors en Israël pour iTélé, elle assiste à l’explosion d’un bus. Autre témoin de l’attentat, Dan Rather, qui est de l’autre côté de la rue. Elle a sa caméra, lui pas. Il lui demande de filmer, ses images font le tour du monde, elle est engagée par CBS News. Nommée au bureau de Bagdad, elle y passe trois ans. Quelques mois après l’éviction de Dan Rather, elle est remerciée par CBS News.
« Plusieurs hommes accompagnent ma vie, le plus important est celui du moment. Je suis très romantique et l’amour peut m’être parfois dévastateur. J’ai construit ma vie en choisissant de ne pas avoir d’enfants. Peut-être par égoïsme ou parce que j’ai décidé que je serais incapable de les élever, j’ai privilégié la liberté. »
Cette fin décembre, alors que les insignes de chevalier de la Légion d’honneur lui sont remis, elle confie : « J’ai hésité puis accepté cette distinction pour mes parents. Ils en auraient été fiers.
Voilà comment il faut être, si l’on veut être journaliste-Système.