Il s’agirait en fait d’une vague d’attaques informatiques simultanées qui a touché des dizaines de pays dans le monde. Les autorités américaines et britanniques ont mis en garde en fin de journée contre le logiciel de rançon utilisé, et conseillé de ne pas payer les pirates informatiques. Le logiciel verrouille les fichiers des utilisateurs et les force à payer une somme d’argent sous forme de bitcoins pour en recouvrer l’usage : on l’appelle le « rançongiciel ».
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Les pirates ont apparemment exploité une faille dans les systèmes Windows, divulguée dans des documents piratés de l’agence de sécurité américaine NSA. De quoi susciter la plus grande inquiétude chez les experts en sécurité. « Nous avons relevé plus de 75 000 attaques dans 99 pays », a noté vers 20H00 GMT Jakub Kroustek, de la firme de sécurité informatique Avast, sur un blog.
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« Ce logiciel de rançon peut se répandre sans que qui que ce soit ouvre un email ou clique sur un lien. Contrairement à des virus normaux, ce virus se répand directement d’ordinateur à ordinateur sur des serveurs locaux, plutôt que par email », a précisé Lance Cottrell, directeur scientifique du groupe technologique américain Ntrepid.
Edward Snowden, l’ancien consultant de l’agence de sécurité américaine, n’a pas manqué de pointer du doigt la responsabilité de son ancien employeur sur Twitter : « Si la NSA avait discuté en privé de cette faille utilisée pour attaquer des hôpitaux quand ils l’ont "découverte", plutôt que quand elle leur a été volée, ça aurait pu être évité », a-t-il regretté.
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- Tous les pays touchés par la cyberattaque