Une nouvelle "fabrique à bébés" a été découverte par les autorités nigérianes près de la capitale du pays, Lagos.
Enceintes et rassemblées dans un maison du quartier d’Akute, dans l’État d’Ogun, elles ont été secourues par la police, qui a pénétré dans la maison.
« Après avoir été avertis, nous avons mené une opération vendredi contre une fabrique à bébés dans le quartier. Dans la maison, nous avons trouvé huit filles enceintes et leur chef. La plupart de ces femmes avaient moins de 20 ans » a indiqué le porte-parole de la police Abimbola Oyeyemi.
Les futures mères attendaient la fin de leur grossesse pour mettre en vente leur enfant pour la somme de 300 000 nairas (1 300 euros).
Depuis 2011, ce n’est pas moins de 125 jeunes femmes qui ont été préservées de ce commerce odieux par la police du pays. Les victimes sont souvent des jeunes filles fugueuses, ayant eu des relations sexuelles hors mariage.
Les nouveaux-nés se retrouvent mis en vente, des couples sans enfants se portant acquéreurs. L’adoption du mariage homosexuel et l’autorisation de gestation pour autrui (GPA) dans certains pays ont créé un véritable marché pour ce nouveau type de trafic.
À voir, également sur E&R :
PMA et GPA, libération ou libéralisation ?
Seize jeunes filles libérées d’une nouvelle "usine à bébés" au Nigeria