« La vaccination contre le coronavirus ne sera pas obligatoire, le président de la République s’y est engagé, le Premier ministre également, j’ai eu l’occasion de le dire : le vaccin contre le coronavirus ne sera pas obligatoire ni pour prendre un transport en commun ni pour entrer dans un restaurant et évidemment pour aller travailler »
C’est dans le 20 Heures de TF1 de ce mardi 22 décembre 2020 que le ministre de la Santé Olivier Véran a prononcé ces mots, faisant semblant de ne pas reculer.
« De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’une mauvaise polémique qui est née d’un tweet de la responsable du Front national ce matin à propos d’un projet de loi qui est un projet de loi qui répond à une demande des parlementaires. »
Comme si les parlementaires, ces godillots, avaient quelque chose à dire en terme d’exécutif !
Voici la responsable de la polémique :
« Il y a trois scandales ! D’abord dans la méthode avec la procédure accélérée. Ensuite un scandale moral parce que le Président a menti sur la vaccination obligatoire. Et enfin un scandale politique ⤵️ » #hdpros2 #Veran pic.twitter.com/vgsTgP3hgs
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) December 22, 2020
Devant la levée de boucliers et la diffusion du projet de loi Castex (ce technocrate zélé aura été vraiment de tous les coups les plus bas), Véran rétropédale. Pourtant, l’exécutif a failli faire passer une loi scélérate – encore une ! – qui aurait lié les poings et les pieds des Français qui ne veulent pas du vaccin très douteux contre le déjà douteux Covid. En langage de marketing politique, on appelle ça tester la clôture. Conclusion : les Français ne sont pas encore tout à fait prêts à accepter la dictature sanitaire, qui cache très mal la dictature politique.
« Dans le contexte que nous connaissons, le gouvernement va proposer de reporter le texte de plusieurs mois » (Véran)
Le Gouvernement recule suite à 24 heures de pression populaire mais il ne renonce pas à son projet de loi scandaleux, il le repousse pour mieux revenir dans quelques mois. Nous devons impérativement rester vigilants !https://t.co/B9b1reVE0K
— Marion Maréchal (@MarionMarechal) December 22, 2020
Ce n’est pas une victoire définitive, la majorité de Français qui ne veut pas de ce dangereux vaccin doit rester vigilante, car les élites politico-médiatico-sanitaires sont capables de nous le refourguer petit à petit, tout en douceur, par couches sociologiques – théoriquement en danger – successives...
La vaccination débutera dans toute l’Europe ce dimanche 27 décembre : elle commencera dans un petit nombre d’établissements pour personnes âgées, en région Parisienne et en Bourgogne Franche-Comté, et s’élargira progressivement à toute la France en janvier. @TF1LeJT pic.twitter.com/bnITpG1K9Q
— Olivier Véran (@olivierveran) December 22, 2020
Castex avait déposé son texte sur le « régime pérenne de gestion des urgences sanitaires » – toujours ce jargon techno de merde pour noyer le poisson et enfumer le citoyen – en loucedé et en procédure accélérée à l’Assemblée. Ni vu ni connu je t’embrouille...
Le porte-parole du gouvernement, le mignon Attal, a essayé d’expliquer qu’il s’agissait avec ce texte de « nous préparer à la fin de l’état d’urgence sanitaire, le 1er avril 2021 » et d’« établir un cadre juridique durable face aux crises sanitaires ».
Sérieusement, est-ce qu’il y en a UN qui ne ment pas dans ce gouvernement ?
Rappel : le contenu du texte sans équivoque de Castex
« Le Premier ministre peut, le cas échéant dans le cadre des mesures prévues, subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage établissant que la personne n’est pas affectée ou contaminée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif. »
Réaction de Guillaume Peltier, numéro deux des Républicains :
« Que cache Emmanuel Macron ? Je croyais, naïvement, que dans notre patrie, le respect des libertés était la règle et ses restrictions, l’exception. Là, l’exécutif aurait tout pouvoir pour suspendre nos libertés sans contrôle du Parlement ? Inconcevable. »