« L’argent, c’est de la liberté frappée », cette citation de Paul-Louis Sulitzer, inventeur avec Loup Durand du genre « western financier » (Money, Cash, Fortune, le Roi vert, etc.) est prise au sérieux par l’UE qui fait tout pour œuvrer à la suppression du paiement en espèces, le seul vraiment protecteur.
Directive du Conseil européen
C’est un étrange cadeau de Noël que vient de faire aux européens le Conseil le 7 décembre 2022 (soit deux jours avant le scandale du « Qatargate » qui continue d’ébranler les institutions européennes). Au-delà de réglementations sur les crypto-monnaies que l’on peut comprendre après la faillite de FTX du jeune gourou Sam Bankman-Fried, le Conseil franchit un nouveau pas vers le contrôle de toutes transactions par le biais de l’encadrement puis sans doute plus tard de la suppression de tout paiement en liquide.
10 000 euros puis…
La limite qui s’imposera à tous les pays membres est de dix mille euros en espèces. Le prétexte vertueux est la lutte contre le blanchiment. Comme disait ma grand-mère, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Dans certains pays (Autriche, Pays-Bas, Luxembourg, Chypre) les transactions en liquide étaient libres, dans d’autres (Allemagne, Irlande, Suède) également mais dans certaines limites.
D’autres pays (Slovaquie, Croatie) avaient des plafonds plus élevés. Pour tous ce sera dix mille euros. Le véritable objectif, chacun l’aura compris, n’est pas la lutte contre le blanchiment, mais le contrôle par un organisme central de toutes vos dépenses, quitte à vous sanctionner si vous vous comportez mal ou si vous donnez à de mauvaises gens (à l’OJIM, nous devons en faire partie). Giorgia Meloni en Italie s’est déjà fait taper sur les doigts pour vouloir relever les paiements en liquide dans son pays de 1 000 € à 5 000 €.
Méditons l’exemple du Canada de Justin Trudeau où les autorités ont fermé les comptes bancaires de certains camionneurs en grève contre les différents confinements. Plus de compte en banque, plus de liquide non plus, que vous reste-t-il ? Le suicide ou la soumission.
Lire l’article entier sur ojim.fr