C’est vrai que le mot « brave » peut aussi être compris dans le sens que vous dites.
Ceci dit, il faut savoir que ce morceau de phrase a été repris à la fin du 19ème siècle par l’historien Henri Pirenne qui constatant l’absence de sentiment « belge » l’a utiliser afin de flatter la population. Mais ce texte - De Bello Gallico – parle de populations, d’événements qui auraient (j’insiste sur le conditionnel) eu lieu il y a 2000 ans. Donc, de grâce, ne jugeons pas les gens d’aujourd’hui sur base du comportement qui aurait été celui de leurs soi-disant et très lointains aïeux, il y a deux millénaires (c’est surtout ça ce que je voulais dire).
Ensuite, on peut légitimement se poser la question de savoir comment ce texte nous est arrivé. Surtout quand on sait que le tout début de l’imprimerie date de la moitié du 15ème siècle et qu’avant, au 14ème, 13ème, 12ème siècle… il y avait les livres, les rouleaux. Et si on remonte un millénaire plus tôt où en était l’écriture, la conservation des écrits ? Cette question est évidemment valable pour tous les textes antiques dont on nous parle aujourd’hui.
Autre petite observation, dès l’introduction de ce texte, on parle d’une « Gaule » (donc la France) divisée par les fleuves, par les langues, les institutions, les lois… avec une « Gaule Belgique » qui s’étend quasi jusqu’à Paris (tiens, tiens…).
Alors, ce texte serait / aurait été une manipulation malveillante contre la France et bien que ça ne m’étonnerait pas !
Voilà, voilà… donc méfiance avec les textes anciens !