Après la privatisation des services publics, la vente des ports et de certaines îles, la Grèce envisage de mettre en vente son patrimoine historique.
Toujours sous pression des marchés financiers et de de la troïka européenne, Athènes cherche de nouveaux moyens de rembourser ses créanciers.
Ainsi, le quartier de la Plaka (nord-est de la capitale), d’une superficie de 35 hectares, est visé par cette initiative criminelle. 19 bâtiments qui entourent l’Acropole avaient été achetés par l’État grec dans le passé afin de constituer une ceinture de protection autour du plateau rocheux.
Ces éléments du patrimoine culturel mondial ont été intégrés au sein du portefeuille de Taiped, un fond mis en place pour privatiser et vendre les biens publics.
Symbole du passé glorieux de la Grèce antique, sa vente sera-t-elle la prochaine étape dans la longue liste d’humiliation subies par ce petit pays, martyr de l’austérité ?
Une préoccupation qui ne semble pas toucher le Premier ministre grec, Antonis Samaras, qui s’est réjoui que son pays, privé d’accès aux marchés d’emprunt à moyen et long terme depuis 2010, puisse bientôt y retourner...
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