Stromae, l’auteur de Mamaépati, ah non, pardon, de Papaoutai devait tout rafler aux Victoires de la Musique…
Autant le dire tout de suite, les amoureux de la musique n’ont que faire des Victoires de la Musique (comme de l’épouvantable Fête de la Musique, que Philippe Muray avait joyeusement rebaptisée Nuit des Porcs Vivants, durant laquelle de jeunes nigauds boutonneux massacrent dans la rue de grandes chansons avec une ardeur étonnante). Mais la France compte peu de mélomanes, c’est bien connu, ce qui garantit une forte audience à cette ridicule cérémonie.
Pour mémoire, les Victoires de la Musique, depuis leur création en 1985, ont été présentées par des critiques musicaux de renom, des musicologues respectés comme Patrick Sabatier, Michel Drucker, Nagui, Jean-Luc Delarue ou l’inénarrable Alessandra Sublet. D’authentiques pointures, des spécialistes. Tout de suite, ça force le respect ; la crédibilité se pose là…
Quant au jury, il n’y a rien à redire : 40% d’artistes (interprètes, musiciens, auteurs, compositeurs, chefs d’orchestre), 40% de producteurs de disques et de spectacles, 20% de professionnels de milieux proches (agents d’artistes, disquaires, critiques musicaux, programmateurs de radios ...).
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« Alain Soral - Entretien mélomane »
« C’est quoi, le Rock ? »
« L’atonalisme. Et après ? »