Au début du mois de février 2014, Philippe Perchirin, un conférencier spécialiste notamment de philosophie celtique, avait été violemment agressé par un groupe de militants « antifas » alors qu’il donnait une conférence à l’université de Rennes 2 , invité par une association reconnue par la faculté. De l’ammoniaque lui avait été jeté au visage, occasionnant également des séquelles pour l’organisateur de la conférence.
Alors qu’une plainte avait été déposée par la victime, cette derniere n’a pas eu de nouvelles de la police ni de la justice pendant plusieurs mois. Pourtant, des caméras de surveillance aux abords du campus de Villejean, mais également dans le métro rennais, ainsi que les témoignages des personnes présentes auraient dû permettre à la police boucler très rapidement l’enquête.
D’autant plus que les « antifascistes » ayant commis ces méfaits sont parfaitement identifiés, localisés, fichés par les différents services de police. L’action avait été revendiquée au nom de « Wilhelm Wicki » du nom de ce chasseur de nazi sorti du cerveau du cinéaste Tarantino.
C’est donc avec stupéfaction que M. Perchirin vient d’apprendre, par un courrier émanant du Parquet du Procureur de la République, que « l’examen de cette procédure ne justifie pas de poursuite pénale au motif que : la personne qui a commis l’infraction dont vous avez été victime n’a pas été identifiée. Il est possible que… l’enquête n’ait pas permis de trouver des preuves suffisantes contre cette personne. »
La plainte est donc classée sans suite. La victime était également étonnée d’apprendre que le parquet s’était prononcé sur la base d’un PV en date du 5 septembre 2014 émis par Commissariat de Police de Rennes, alors que le dépôt de plainte remontait à février…
Y’a t-il eu réellement une enquête policière ? Pourquoi cette accumulation de plaintes classées sans suite ou de laxisme judiciaire lorsqu’il s’agit de la mouvance antifasciste ? Quelqu’un serait-il lié par la famille – au sein du parquet de Rennes – avec un des meneurs ? Autant de questions qui méritent d’être soulevées et – à défaut d’enquête policière – d’être soumises à enquête journalistique.