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Violence domestique : nouveaux chiffres français

L’Observatoire National de la Délinquance (ONDRP) a pour but d’évaluer et de chiffrer les crimes et délits commis, dont la violence domestique, année par année. Il vient de rendre ses conclusions pour les années 2008 à 2010. Il établit ses rapports sur deux bases : d’une part sur les chiffres officiels obtenus auprès de la police et de la gendarmerie ou de la justice (mains courantes, plaintes déposées, mises en causes, condamnations), d’autre part sur des enquêtes auprès de la population, enquêtes dites de victimation ou de victimisation.

Questionnement sur les enquêtes

Le décalage entre les résultats de ces enquêtes et les chiffres officiels est toujours important. La raison invoquée est que nombre de victimes ne déposent pas plainte. C’est du moins ce qui ressort des questionnaires soumis à l’échantillonnage. C’est très probable. Toutefois il faut aussi tenir compte de la gravité des violences subies.

Les violences graves sont très minoritaires, selon différentes enquêtes menées au Canada par l’Institut de la Statistique (de 6% à 13% des cas de violence). Les violences mineures ne font pas l’objet de plaintes pénales parce que, selon l’ONDRP, les personnes en causes trouvent d’autres solutions (72%) ou parce que ce n’était pas grave (65%). Si l’on entend souvent dire que seules 10% ou 28% des violences sont dénoncées à la police ou à la justice, il faut donc observer que 2/3 des violences n’ont pas un caractère de gravité de nature à inciter à une démarche qui est jugée disproportionnée par rapport aux faits.

Tout est donc dans l’interprétation des faits. On sait qu’un sondage produit un résultat en relation avec les questions posées, avec leur libellé et selon la manière dont elles sont posées. Si l’on demande à des gens tranquilles s’ils se sentent en insécurité, ils vont soudainement trouver qu’en effet il y a de l’insécurité. On a vu en France que l’argument sécuritaire de la campagne présidentielle de 2002 a produit ce paradoxe que les citoyens se sentaient le plus en insécurité dans les régions où il y avait le moins de crimes et délits.

Deux aspects doivent donc être questionnés dans les enquêtes de victimisation. D’une part le libellé des questions et donc la définition des actes considérés comme relevant de la violence domestique, d’autre part le contexte dans lequel se trouve la personne qui répond. Si le sondé est questionné par un enquêteur ou une enquêtrice, les détails fournis pour contextualiser les questions peuvent influer sur la réponse. N’oublions pas que certains groupes qui dénoncent unilatéralement la violence faite aux femmes cherchent à faire du chiffre pour justifier un lobbying politique et les importantes demandes de subventions. Les chiffres habituellement donnés à la presse (de 10% à 30% de femmes maltraitées en couple, voire plus) sont des extrapolations qui font appel à ce pourcentage de plaintes non déposées, et non prouvables. C’est un biais majeur : on n’est pas dans le réel, mais dans un imaginaire visant à atteindre un but.

Il faudrait également tenir compte de la situation des personnes interrogées : période faste, ou au contraire période de tension dans le couple avec disputes, peuvent probablement influer sur les réponses.

On pourrait ne tenir compte que des chiffres des violences réellement dénoncées et ayant abouti à une validation judiciaire, soit une condamnation. On ne parlerait plus des absents. Et cela obligerait hommes et femmes à prendre beaucoup plus au sérieux la violence grave avant qu’elle n’atteigne un niveau extrême. La victime doit prendre ses responsabilité. Notons que cette suggestion desservirait les hommes victimes qui posent plainte en moyenne deux fois moins que les femmes victimes, selon l’ONDRP. Mais cela aurait le mérite de la clarté.

Chiffres et pourcentages

Cela posé, et pour éviter un débat sur les violences non dénoncées qui ne pourrait aboutir qu’à des hypothèses non démontrables de part et d’autre, les rapports cumulés de l’ONDRP de 2008 à 2010 chiffrent à 663’000 femmes et 280’000 hommes les victimes de violence domestique légère ou grave, y compris les violences sexuelles. Soit 2 femmes pour 1 homme. L’un des éléments à retenir est le pourcentage des hommes victimes : 1 tiers. On est loin du discours féministe qui dénie encore à l’heure actuelle la réalité des hommes et parle de 2% d’hommes victimes. On peut penser que le pourcentage d’un tiers est encore sous-estimé. En effet, d’une part les hommes sont moins enclins à dénoncer une violence subie pour des raisons culturelles : la honte, un vrai homme ne peut être victime, la crainte de n’être pas cru. D’autre part un homme qui reçoit une gifle de sa compagne ne voit pas cela comme une violence car les campagnes sur la violence domestiques sont univoques depuis des années : seules les femmes seraient victimes. Donc ce qu’il subit en cas de violence est normal. Certains pères battus ont également peur pour leurs enfants et préfèrent taire les violences pour éviter des drames plus grands.

En France donc, 1/3 d’hommes victimes et 2/3 de femmes. Au Canada, les statistiques faites sur les enquêtes de victimisation montrent qu’il y a légèrement plus de 50% de victimes masculines dans la violence domestique. Et il y aurait deux fois plus d’hommes victimes de violence grave que de femmes.

On peut se demander pourquoi les campagnes sur la violence domestique ont un impact relativement faible sur la population. A mon avis une des raisons est la non prise en compte des hommes victimes. Quand des campagnes viseront explicitement les hommes et les femmes, quand hommes et femmes tiendront la même parole, le fait sera plus crédible. Une autre raison est qu’il n’y a pas une femme sur 5 ou une femme sur trois maltraitée. Si c’était le cas cela serait un objet de discussion habituelle dans la société.

Ce n’est pas le cas parce que le pourcentage de victimes dans la population adulte (y compris donc de violence considérée comme pas grave) est, si l’on prend les chiffres de l’ONDRP comme référence, d’environ 2,2% de femmes et 1% d’hommes. C’est une délinquance très mineure par rapport par exemple aux vols et atteintes aux biens. Ce pourcentage est stable depuis des années. Je précise que ces chiffres en tiennent pas compte de la violence psychologique.

Quand donc les gouvernements occidentaux tiendront-ils compte de cette réalité tant pour une orientation non univoque des lois et des interventions de police, pour la cessation des biais juridiques, et pour l’attribution de subventions pour aider les victimes, toutes les victimes, et pour la prévention ?

 






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24 Commentaires

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  • #38282
    Le 16 août 2011 à 00:24 par Mansur
    Violence domestique : nouveaux chiffres français

    Jamais la violence psychologique faite à certains hommes ne sera prise en compte car les hommes sont hélas considérés comme des sous-êtres dans nos sociétés féministes occidentales (à moins d’être castré ou homosexuel bien entendu). Personnellement je trouve que l’irrespect féministe des hommes est une des violences du système les plus graves car ses conséquences psychologiques peuvent être terribles.

     

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  • #38312
    Le 16 août 2011 à 08:19 par LaurentB
    Violence domestique : nouveaux chiffres français

    Quid du taux de suicide femme/homme pour raisons de dépit amoureux, comme toujours ...

     

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  • #38328
    Le 16 août 2011 à 11:56 par Marie Trintignon
    Violence domestique : nouveaux chiffres français

    J’ai du mal à comprendre les réactions masculines sur ce genre de forums ... Les hommes veulent-ils être plaints d’être battus à la même hauteur que les femmes ?! N’est ce pas un peu une attitude de mauviettes ? Il me semble dans la nature de l’homme d’avoir une certaine tentation à soumettre la femme physiquement et sexuellement, de la même façon que la femme a une propension à être soumise à l’homme. Dans certains cas, ces tendances naturelles dégénèrent dans des violences physiques.
    Il semble clair qui’l y a plus de femmes battues que d’hommes, de la même manière qu’il y a plus de viols commis par des hommes !
    Ce qui ne veut pas dire que les hommes soient mauvais, les femmes aussi sont capables de violence. La première violence qu’une femme peut faire à un homme, c’est de se refuser à lui ... Les hommes condamnés à la misère sexuelle parce que ces dames leurs en préfère de plus dominants socialement constitue une violence, tout comme une certaine violence psychologique peut être exercée sur les hommes en général. A chaque sexe sa violence.

     

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    • #38341
      Le Août 2011 à 13:03 par LaurentB
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      Le jour où se créera un lobby masculiste avec une forte puissance de feu médiatique, oui, les adhérents seront sans doute des mauviettes ou des personnes désespérées

       
    • #38360
      Le Août 2011 à 14:37 par roro
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      Je ne sais pas pour vous mais pour moi un homme c’est ça...

      http://www.fraternite.net/parati/ho...

       
    • #38410
      Le Août 2011 à 21:43 par seber
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      C’est pour réequilibrer le discours et revenir un peu sur Terre, pas pour se faire plaindre. L’égalité Hommes/Femmes existait déjà sur bien des plans bien avant les discours lénifiants des féministes.

       
    • #38539
      Le Août 2011 à 15:25 par Arthur
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      Franchement, un homme qui se plait de violence doméstique physique par une femme est une tapette et le restera à vie, à mes yeux.
      Comment un homme peut-il se faire battre par une femme ? Vous vous mariez avec Cruella ou quoi ? Invraisemblable. Personnellement, je ne tombera jamais dans cette victimisation car le masculinisme est le pendant masulin du féminisme, une abomination.

       
    • #38571
      Le Août 2011 à 17:16 par Raphaël Kaliyuga
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      @Arthur : la violence au sein du couple ne se limite pas à la violence physique. Être constamment humilié, contredit (souvent devant les enfants), nié dans sa personnalité et dans sa masculinité (ou féminité)... Ce phénomène s’appelle le vampirisme (et l’extraordinaire description allégorique qui en est faite dans "Dracula" justifie son titre de chef-d’œuvre).
      A ce jeu, les femmes sont aussi fortes que les hommes. La perfide domination, la perversité n’est pas exclusivement masculine, loin de là.
      Ensuite, si l’on se place du point de vue de la victimologie, on se rend compte que certains profils sont plus sujets à être l’objet de tels manipulations.
      Il s’agit dès lors de redonner à chacun sa dignité et sa place dans la famille et dans la société.
      Prétendre que l’homme et la femme doivent jouer un rôle différent n’est point misogyne, c’est une mesure qui vise à l’équilibre et à l’harmonie, car dans ce schéma, ayant besoin les uns des autres, on se respecte dans notre altérité.
      Une fois qu’on a dit ça, j’avoue ne pas détenir la solution pour mettre un terme aux horribles inversements de valeurs et à l’uniformisation des peuples, des hommes et des femmes à laquelle nous assistons tous impuissants.

       
    • #38710
      Le Août 2011 à 07:39 par ´Nash´ Russel
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      A Marie,

      A part des poncifs et généralités vous proposez quoi ?

      Vous utilisez la méthode classique du dénis et de la victimisation car les chiffres anglosaxons font état de 50/50 en terme de violence avec quelques variations puisqu´il y a des spécialités suivant les sexes. Les enfants ne sont pas en reste avec une violence des femmes sur eux au moins 30% supérieure aux hommes.

      Il y en a aussi aui pense quún lobby masculiste serait un truc de "pédé". C´est quoi cette remarque homophobe ? Il y a largement de quoi faire un tel lobby :

      Sexisme anti-homme sournois
      Chiffres de la violence des femmes sur les hommes occultés et niés
      Chiffres des femmes victimes volontairement gonflés
      Mortalité précoce (10 ans de moins) des hommes
      Echec scolaire
      ...

      A lire : http://www.agoravox.fr/actualites/s...

       
  • #38403
    Le 16 août 2011 à 20:37 par Olivier
    Violence domestique : nouveaux chiffres français

    Et si on disait l’essentiel ? À savoir que :
    - Nos sociétés occidentales ne veulent plus d’hommes.
    - Ni d’ailleurs de famille équilibrée ...

    > L’archétype idéal de nos sociétés occidentales étant la jeune fille (Alain l’a suffisamment argumenté ...)

    > D’une telle inversion dégénérée des valeurs, il n’est pas étonnant que découle une certaine violence, notamment de la part des hommes.

    > Peut-être, un jour, dira-t-on que la nation était un excellent modèle, lequel s’appuyait sur la patrie, laquelle s’appuyait sur la petite patrie qu’est la famille, et que le père, le pater familias, en était le noeud essentiel.

    ... mais bon, d’ici là, notre belle civilisation occidentale s’en sera allée ...

    Mais tout d’un coup j’ai une idée : et si tout ce qui reste d’hommes dans nos sociétés dégénérées allait dans les pays où les valeurs viriles, masculines et familiales, sont respectées, comme en Iran, par exemple.
    - Quelle quenelle ce serait mes amis !!!!

     

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    • #38512
      Le Août 2011 à 13:28 par petit_poney
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      Je ne crois pas que la violence des hommes dans le couple ait augmenté en comparaison du début du siècle dernier. Celle des femmes oui c’est certain.

      Oui et dans cette petite patrie qu’est la famille, la mère est aussi un noeud essentiel.
      Si les sociétés occidentales ne veulent plus de pères, elles ne veulent plus non plus de mères dans le sens où nous l’entendons. Les femmes sont bien plus harcelées que nous par la société de consommation.

       
    • #38742
      Le Août 2011 à 11:07 par Olivier
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      À petit_poney

      Je ne suis pas d’accord avec ton dernier point ; pour moi, la société moderne :
      - coince les femmes d’une foule de façons, mais glorifie leurs désirs, leurs états d’âmes, etc. ;
      - tandis qu’elle castre les hommes.

      C’est quand même pas la même chose : nous, nous sommes niés, elles, elles sont manipulées : on ne parle pas du même niveau de violence.

       
    • #38869
      Le Août 2011 à 19:26 par petit_poney
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      Je suis parfaitement conscient des problèmes qui sont évoqués lors des commentaires, pas seulement pour les avoir lus mais aussi pour les avoir vécus, mais non notre société ne glorifie pas la femme.

      La société ne glorifie pas les désirs des femmes qui veulent avoir des enfants, elle ne glorifie pas non plus leur tendance naturelle à vouloir de la stabilité.

      Oui, absolument les femmes sont bien plus agressées que nous par la société de consommation. Leur douleur est peut être plus inconsciente que la nôtre mais on ne devient pas violent quand on est heureux. Tu as raison de dire qu’elles sont manipulées. Je ne crois pas que notre malheur fasse le bonheur des femmes.

      Globalement, certains commentaires sur "les femmes qui nous volent notre pouvoir", c’est pour moi du même niveau que les commentaires "les Arabes nous volent notre pain" : c’est faux, même si derrière il y a une douleur qui est compréhensible.

       
    • #38930
      Le Août 2011 à 23:03 par Olivier
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      À petit_poney

      Je n’ai pas dit que la société "glorifie la femme", mais "glorifie leurs désirs, leurs états d’âmes, etc.".

      Tu dis "La société ne glorifie pas les désirs des femmes qui veulent avoir des enfants". Si : il y a notamment une émission qui s’appelle "Les maternelles", qui leur est spécifiquement adressée.

      Tu dis "[La société] ne glorifie pas non plus leur tendance naturelle à vouloir de la stabilité" C’est vrai, mais c’est seulement parce que l’Empire a besoin de mouvement, car sans mouvement, rien à taxer. Cette agitation est le résultat de la manipulation des femmes par l’Empire.

      Le but de l’Empire est double ; économique, et politique :
      - Créer de l’agitation futile pour se faire du fric.
      - Déstabiliser les familles et les valeurs, et castrer le peuple, afin de le rendre plus aisément manipulable.

      Si bien qu’on propose à peu près tout aux femmes : par exemple, sur la question de la maternité, d’Elisabeth BADINTER, à l’émission "Les Maternelles", ce afin que chacune soit captée par un marché et une spirale d’endoctrinement.

      Je suis d’accord avec la fin de ton 3ème paragraphe, mais pas avec son début : on arrache les couilles des hommes ; pas les ovaires des femmes : je persiste : l’Empire castre les hommes et manipules les femmes, certes jusqu’au malheur, mais ce ne sont pas des agression de la même magnitude.

      Je pense qu’effectivement, les femmes sont programmées par l’Empire pour détruire le pôle masculin et viril des familles. Ta comparaison avec "les Arabes qui volent le pain des français" est une tentative sophistique, mais j’y répond : si les actions des femmes rompent des équilibres moraux et éthiques sains, au sein de la famille, on peut effectivement les comparer à des actions d’étrangers qui déstabilisent des équilibres économiques. D’ailleurs, les deux, femmes comme étrangers, sont manipulés par l’Empire. Et, effectivement, là, je te rejoins, pas nécessairement pour leurs bonheurs respectifs, mais d’abord pour celui de l’Empire.

       
    • #39065
      Le Août 2011 à 11:19 par petit_poney
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      Globalement on est d’accord.
      Tu dis qu’on propose à peu près tout aux femmes pour "que chacune soit captée par un marché et une spirale d’endoctrinement", c’est vrai, mais c’est exactement ce que je voulais dire quand je disais qu’elles sont bien plus agressées que nous par la société de consommation.

      Parler d’une émission qui s’appelle "les maternelles" pour justifier que la société prend en compte le désir des femmes d’avoir des enfants me semble un peu léger...
      Il y a "téléfoot" et "automoto" aussi...
      Dans notre société, les enfants sont de plus en plus présentés comme des charges et des freins à la carrière. Mais j’aurais dû écrire "fonder une famille" plutôt que "avoir des enfants".

      D’ailleurs pour les buts de l’empire à plus long terme, j’ajouterais les enfants qui grandiront sans repères et qui deviendront plus manipulables.
      Mais surtout le "diviser pour mieux régner", Arabes contre blancs oui mais aussi hommes contre femmes, et je regrette que dans les deux cas certains en arrivent à écrire "les femmes nous cherchent", je pense que c’est tomber dans le piège que d’en arriver à écrire cela même si le sentiment de frustration est légitime.

       
    • #39325
      Le Août 2011 à 08:41 par Olivier
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      À petit_poney

      Si les femmes doivent prendre leur part de notre réaction, c’est que l’alibi de la manipulation a ses limites ; si on peut excuser une adolescente ou une jeune femme de 20/25 ans d’être conne sous l’excuse de la manipulation, ce n’est plus le cas d’une femme adulte d’une trentaine d’années.

      À un certain stade, tout adulte doit être considéré responsable de ses actes, mêmes les femmes ...

       
  • #38623
    Le 17 août 2011 à 21:06 par merove0258@orange.fr
    Violence domestique : nouveaux chiffres français

    Ce qui est dit dans l’article ,et dans les commentaires ,est peut être vrai , mais disons qu’on tourne un peu en rond en disant ça . je fais parti de cette génération d’hommes qui est un peu perdu dans la société , d’un côté toutes les femmes réclament de vrais hommes virils sinon non seulement elles ne sortent pas avec vous mais en plus elles vous font comprendre subtilement que vous êtes un gros nul , mais de l’autre on est matraqué en permanence par le discours ambiant de la société (et des féministes) ,qui poussent les hommes à abandonner leur virilité .

    C’est grave je trouve , je ne me sens pas moi même dans cette société , quand je lis l’Iliade d’ Homère au moins je comprends ce que ça veut dire d’être un homme , à tel point que si je pouvais j’aimerais remonter le temps et peut être serais-je plus heureux (?) ... aujourd’hui c’est à peine si vous osez élever la voix :vous risquez la prison , et encore pire si c’est avec une femme alors là si elle est assez maligne vous avez tout gagné ...

    Oui je suis profondément malheureux dans cette société de merde , où les hommes ne peuvent plus s’exprimer nulle part , où on castre les jeunes hommes dès le plus jeune âge , à propos parlons un peu de l’éducation nationale , pendant toute ma scolarité je n’ai quasiment vu que des femmes , je m’en suis pas rendu compte au début mais quelque chose m’a toujours déplu dans l’enseignement des femmes , et surtout dans certaines matières comme l’histoire par ex. ... et bien j’ai compris bien plus tard ( mais trop tard malheureusement ! ) ,quand j’ai voulu reprendre des études ( en histoire de l’art et archéologie ) , et je précise que j’avais déjà un niveau bien avancé dans toutes les matières même en grecque ancien , anglais , physique ... et bien devinez quoi quasiment que des femmes comme profs , dont une avec qui j’ai eu une altercation il y avait des erreurs stupides et des omisions dans son cours , depuis ce jour là le monde de l’enseignement (primaire comme supérieur ) me dégoûte au plus au point . Ne cherchez pas plus loin la cause de l’échec des garçons à l’école , à l’université ... pour c’est clair comme de l’eau de roche ...

    Alors que faire , à 32 ans je vais me retrouver au chômage bientôt , et je suis célibataire ( bien sûr car étant ouvrier en bâtiment je cumule les handicapes), je ne vois plus d’avenir , et le pire c’est que je me rends compte que beaucoup sont dans mon cas , beaucoup d’hommes sont célibaires et en état précaire niveau travail , tandis que d’un autre côté la majorité des filles ont des bac+5 et font les difficiles ...

    Merci pour ceux qui m’ont lu jusqu’au bout , ceci était un petit coup de gueule ,pour dénoncer le lobby "féministe" dans la société ,et surtout le manque de considération des homme dans la société , qui n’ont d’autre moyen de s’exprimer que par forum interposé ...

     

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  • #38665
    Le 18 août 2011 à 01:20 par mediter1
    Violence domestique : nouveaux chiffres français

    J’ai souvent été en contact avec des femmes au niveau professionnel ainsi qu’au niveau personnel. Voici ce que je peux en dire selon mes différentes expériences :
    Au niveau personnel, dans la relation de couple, la femme a une tendance dominatrice, j’ai presque toujours été en présence d’un être qui considère l’espace commun, tel un territoire chez les animaux. Parmi mon entourage, la grosse majorité des hommes n’ont aucun espace intime, tout l’espace est géré, presque vampirisé par la femme. Lors des disputes, la femme a sans conteste dans la majorité des cas, le dessus au niveau de la parole. Pas tant dans le niveau d’argumentation, mais plutôt dans la forme ce qui la rend effectivement supérieure par l’avantage lié au coté féminin dans l’acte de communication (sourire, douceur dans la voix...).
    Il me semble que l’équivalent de la violence physique chez l’homme est la violence psychologique chez la femme. Nous n’avons pas les mêmes armes. D’ailleurs la violence physique apparaît dès lors qu’il n’y a plus communication langagière. tjrs d’après mes expériences, la violence féminine psychologique est bcp plus ravageuse que la violence physique masculine. Hélas j’ai des nombreux cas précis à citer en ce qui me concerne, et des gens de mon entourage.
    Concernant le côté professionnel, j’ai entre autre travaillé comme professeur des écoles dans une école montessori, donc à priori un milieu plutôt serein, cool, hélas ça n’est qu’en apparence. Pendant mes 4 années d’enseignement, aucune des mes collègues femmes ne m’a offert le moindre café ni proposé de partager un repas de midi (sauf une avec qui je m’entendais bien. Elle c’est avec les autres collègues femmes qu’elle en a vraiment bavé) en quatre ans. je n’y ai trouvé que méchanceté, mesquinerie, haine du masculin plus où moins consciente, le tout mélangé avec une espèce de solidarité féminine mais seulement face à l’homme. Car entre elles c’était carrément méchant, sournois et hypocrite en fonction des groupes qui se forment au gré du temps et de l’espace. Je peux comprendre que certaines personnes puissent être choquées où étonnées de ce que je raconte, mais je parle de mon expérience telle que je l’ai vécue.
    J’ai travaillé dans différents milieux auparavant : majorité masculine, majo féminine, et mixte, j’ai trouvé que les milieux mélangés sont encore acceptables. Globalement les milieux masculins se "prennent moins la tête" et sont beaucoup plus francs. Dans mon vécu les milieux féminins c’était sans arrêt des histoires à n’en plus finir et pour des petites broutilles sans importance au départ mais qui prennent des proportions gigantesques par la suite.
    J’ai aussi travaillé dans un milieux à majorité masculine mais dirigé par une femme, là les mecs en ont bavé un max. La directrice passait son temps à monter les types les uns contre les autres un par un, où par groupes. Le pire c’est que ça fonctionnait à merveille (puisque les employés acceptaient plus où moins docilement espérant gagner quelque augmentation où se faire bien voir, sans imaginer que la roue tourne (vite d’ailleurs).
    J’ai aussi été dans des situations où la femme se permettait des dire les pires méchancetés, mais avec un calme, une douceur dans la voix qui m’ont personnellement choqué, ce à plusieurs reprise dans ma vie professionnelle.
    Heureusement je n’ai pas eu que des mésaventures avec les femmes tant au niveau personnel que professionnel, j’en ai rencontré des super avec lesquelles j’ai pu nouer des relations d’amitié notamment franches et sincères dans le cadre professionnel. Ne faisons donc pas des généralités trop tranchées, mais à choisir je préfère un milieu mélangé 50/50, ensuite un milieu masculin, en dernier un milieu féminin.
    Pour finir, je signale quand même que j’aime les femmes malgré tout, je suis hétéro, ma mère était plutôt féministe mais sans exagération, une féministe cool, pas du style revancharde. Voila.

     

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    • #38743
      Le Août 2011 à 11:18 par Olivier
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      Comme la violence morale a été reconnue par la loi, nous devrions engorger les tribunaux avec des centaines de milliers de plaintes.
      Des plaintes argumentées, bien-sûr, avec enregistrement sonore, etc.

      Moi, je dis, il ne faut jamais refuser une guerre :
      - Cette société et les femmes nous cherchent, alors donnons-leur satisfaction, mais avec ruse, bien-sûr, et sans tomber dans les pièges tendus.

      > Soyons machiavéliques et rusés ; il y a mille moyens de baiser les féministes (y compris quand elles sont sous notre toit et dans notre lit ...) et cette société de merde.

       
    • #38793
      Le Août 2011 à 14:17 par merove
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      ha bon ... alors je suis rassuré il n’y a pas que moi qui pense ça des femmes dans l’enseignement !

      Pour olivier : mais oui vous avez tout à fait raison , soyons "machiavelien" (machiavelique sous entend que c’est pour faire du mal ,alors que nous ne réclamons que l’équité sociale et rien de plus) et nous auront peut être le dessus , car si elles sont rusées , nous nous avons la ruse et la force ...

       
    • #38873
      Le Août 2011 à 19:31 par pou
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      Pas faux du tout. Même dans un milieu de cadres supérieurs, je constate que la même chose, les femmes sont globalement moins franches et honnêtes que les hommes dans leur mode de management et surtout moins stables. On peut résumer en disant qu’une bonne part des femmes en position de direction sont des pestes et des casses couilles. D’après ma relative expérience on trouve souvent 2 profils de femme en direction :
      - la mal baisée, seule sans mari/enfants, aigrie, jalouse des autres et qui passe son temps à casser ses collègues ou subordonné(e)s
      - la gamine gâtée, bornée, irrationnelle, qui change d’humeur sans arrêt et harcèle ses subornés avec des demandes stupides

      Je pense que meme les femmes préfèrent travailler avec des hommes car dans leur ensemble elles reconnaissient bien qu’une ambiance 100% femme c’est pourri.

       
  • #38823
    Le 18 août 2011 à 16:27 par cclag
    Violence domestique : nouveaux chiffres français

    Beaucoup de commentaires attaquent les femmes et leur nouveau comportement de prédatrices. Certes.
    Mais je crois qu’elles exploitent simplement une part de marché devenue vierge. Les hommes n’ont plus de couilles. Tous des mauviettes. Rien que dans mon entourage, j’ai pas assez de doigts pour compter les bonhommes qui pissent dans leur froc devant une ou leur gonzesse. A essayer de se mettre à leur place et blabli et blabla à comprendre leur psychologie, etc. Plutôt que de les envoyer paître lors de sautes d’humeur, ils courent derrière "de peur de la perdre" sic... !!!! :-O . Et plus ils essayent de comprendre... moins ils comprennent et plus ils se font bouffer... à petit feu. Et quand ils sont bien rôtis... elles se barrent avec le premier venu qui leur a fait comprendre que leur mec était un con pauv’ naze looser etc.

    Le pire c’est que maintenant, même dans les milieux de mecs, ça commence à intriguer sec... un petit coup de pute par ci, un croche patte par là...
    ça n’ira mieux que quand les mecs, au lieu de se plaindre, prendront les choses en main.

    Peine perdue.

     

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    • #38862
      Le Août 2011 à 18:59 par Sébastien
      Violence domestique : nouveaux chiffres français

      Quand je vois les commentaires, je me dis que tout n’est peut-être pas perdu.
      Oui effectivement comme le dit Olivier, bientôt toutes diplômées et les hommes à leur service (manuel) ou au chomdu.
      Historiquement nous ne serons pas les premiers à avoir été soumis par un régime de femmes, mais quand même, de le voir se dérouler sous nos yeux, ça fait bizarre.
      Un blog antiféministe : http://aimeles.over-blog.com/

       
  • #44985
    Le 12 septembre 2011 à 14:24 par john
    Violence domestique : nouveaux chiffres français

    Erin Pizzey Féministe mondialement connu faisait déjà un constat il y a 40 ans, la moitié des victimes de violence conjugales seraient des hommes, pour ses mots elle c’est faite incendier (presque au sens propre).
    Au Québec des études officielles montrent carrément 2 fois plus d’hommes battus que de femmes battus (tout en sachant que la plupart des hommes battus ne répondront jamais à ce type d’enquête. On peut se poser légitimement la question suivante qu’elles sont les vrais chiffres 2, 3 fois plus élevé ? Pour le reste la gynocratie d’état du Québec à tout fait pour passer cette étude sous silence.
    La violence conjugal touchent principalement les hommes.

     

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