A l’issue d’une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel, samedi 8 mars à Novo-Ogarevo, près de Moscou, le président russe Vladimir Poutine a estimé que le partenariat entre la Russie et l’Occident ne serait pas "plus simple" sous la présidence de son successeur, Dmitri Medvedev, élu le 2 mars à la présidence russee avec plus de 70 % des voix.
"Dmitri Medvedev sera libre de montrer son attachement à la politique libérale, mais il est un Russe aussi nationaliste que moi, dans le bon sens du terme", a souligné M. Poutine, estimant que son successeur "défendra les intérêts de la Russie de la façon la plus active". "J’ai l’impression que certains de nos partenaires attendent le moment où j’arrêterai d’exercer mes fonctions [présidentielles], a expliqué celui qui s’apprête à devenir premier ministre. Je suis habitué depuis longtemps aux clichés, notamment sur le fait qu’il est difficile de parler avec un ancien agent du KGB."
"LE POTENTIEL DE CONFLIT VA S’ACCROÎTRE"
M. Poutine a également accusé l’OTAN de vouloir "remplacer l’ONU". "Il y a une impression qu’il y a des tentatives de créer une organisation qui remplacerait l’ONU", a-t-il affirmé alors qu’il était interrogé sur la politique de l’OTAN. "Il est peu probable que l’humanité accepte une telle architecture des futures relations internationales et je pense que le potentiel de conflit va s’accroître", a expliqué le président russe.
Au début de leur rencontre, la chancelière allemande avait estimé que "l’Allemagne et la Russie, l’Europe et la Russie sont interdépendantes". "Depuis que je suis chancelière, nous avons trouvé un moyen de discuter des sujets communs, des questions critiques de façon ouverte et franche", avait ajouté Mme Merkel qui a souvent critiqué les atteintes aux droits de l’Homme et à la démocratie en Russie sous la présidence de M. Poutine. Mme Merkel devait également rencontré Dmitri Medvedev, qui doit prendre ses fonctions le 7 mai.
Le Monde
"Dmitri Medvedev sera libre de montrer son attachement à la politique libérale, mais il est un Russe aussi nationaliste que moi, dans le bon sens du terme", a souligné M. Poutine, estimant que son successeur "défendra les intérêts de la Russie de la façon la plus active". "J’ai l’impression que certains de nos partenaires attendent le moment où j’arrêterai d’exercer mes fonctions [présidentielles], a expliqué celui qui s’apprête à devenir premier ministre. Je suis habitué depuis longtemps aux clichés, notamment sur le fait qu’il est difficile de parler avec un ancien agent du KGB."
"LE POTENTIEL DE CONFLIT VA S’ACCROÎTRE"
M. Poutine a également accusé l’OTAN de vouloir "remplacer l’ONU". "Il y a une impression qu’il y a des tentatives de créer une organisation qui remplacerait l’ONU", a-t-il affirmé alors qu’il était interrogé sur la politique de l’OTAN. "Il est peu probable que l’humanité accepte une telle architecture des futures relations internationales et je pense que le potentiel de conflit va s’accroître", a expliqué le président russe.
Au début de leur rencontre, la chancelière allemande avait estimé que "l’Allemagne et la Russie, l’Europe et la Russie sont interdépendantes". "Depuis que je suis chancelière, nous avons trouvé un moyen de discuter des sujets communs, des questions critiques de façon ouverte et franche", avait ajouté Mme Merkel qui a souvent critiqué les atteintes aux droits de l’Homme et à la démocratie en Russie sous la présidence de M. Poutine. Mme Merkel devait également rencontré Dmitri Medvedev, qui doit prendre ses fonctions le 7 mai.
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