les anglo-américains n’ont jamais combattu le nazisme mais l’Allemagne. Disney, Ford, Edouard VIII, et toutes les zélites anglo-américaines étaient pro-nazies... Le nazisme est un progressisme techo-messianique et néo-païen. Les futuristes italiens étaient fascistes. Ce n’est pas une idéologie conservatrice ni chrétienne. Les nazis étaient plus proches de Davos et du transhumanisme que du vieux conservatisme allemand. Simplement, le nazisme était adossé au projet géopolitique allemand et non américain. C’est la seule différence.
Les Anglo-américains ont simplement saisi l’opportunité historique de liquider et soumettre l’Allemagne. Quand il s’est avéré que la machine de guerre allemande s’était embourbée à l’Est à l’automne 1941, les USA, après être restés longtemps sagement en retrait, sont entrés en guerre opportunément CONTRE les Allemands, et ont refusé toute paix séparée (avec Rudolf Hess en 1942, avec les officiers conservateurs après l’attentat raté de juillet 1944). Non pas par sympathie pour le régime soviétique (lui-même capitaliste d’état) mais par opportunisme cynique. Les Anglo-américains se sont servis des soldats soviétiques pour abattre l’Allemagne en 1941-45 comme ils s’étaient servis du fantassin français en 1914-18. Et ils sont arrivés à la fin pour ramasser la mise grâce à leur supériorité financière, et racheter tout le monde.
De son côté, la Russie ne représentait pas une menace géo-économique. On lui a laissé l’Europe de l’Est, elle-même archaïque et truffée (comme disait déjà Trostky) "de petites nations chauvines qui allaient semer le bazar chez elle" (on voit le même résultat chez nous depuis qu’on les a intégré en UE). Et cela permettait de couper l’Europe en deux, comme on le fait aujourd’hui. Quant à Staline, revenu de son néant des années 1930, il était déjà bien content de s’en sortir dans ce grand jeu.
Mais aujourd’hui, les élites "nazies" anglo-germaniques ont enfin fait leur union (même si le vassal allemand s’est pris un coup de nord-stream dans le derrière). On le voit typiquement dans le personnage de Klaus Schwab dont le parler anglais à l’accent allemand, et les propos mégalo-millénaristes, résume typiquement la chose.
De toutes façons, Social-démocratie (Europe ouest), Facho-nazisme (Europe centrale) et Soviétisme (Europe est) sont trois visages déclinés localement du même principe : la "nouvelle société" capitaliste futuro-progressiste à un stade où l’ordre ancien a été éradiqué.